La RDC vaccine en urgence les personnes les plus exposées au risque de la fièvre jaune

Vaccination contre la fièvre jaune. Mai 2016. Photo OMS

La RDC a lancé une campagne de masse de vaccination d'urgence contre la fièvre jaune ciblant un total de 11 zones de santé du Kongo-Central (9 zones) et de la Ville-Province de Kinshasa (2 zones) pour une population totale concernée de 1 976 773 personnes les plus exposées au risque, excluant les enfants de moins de 9 mois et les femmes enceintes.

Cette campagne, généreusement financée par Gavi-Alliance, intervient après que 48 cas, dont 44 classés comme importés de l’Angola, 2 autochtones et 2 autres salvatiques - localisés plus au nord du pays (Bas-Uélé et Tshuapa) ont été testés positifs par l'Institut national de recherche biomédicale (INRB) de Kinshasa et l'Institut Pasteur de Dakar (IPD), avec, dans le même temps, un total de 649 cas suspects incluant 61 décès (létalité : 9,4 %) rapportés à la date du 24 mai 2016 par le système national de surveillance épidémiologique.

« Nous sommes très satisfaits du déroulement des activités de la vaccination antiamarile dans les deux zones de santé ciblées de la Ville-province de Kinshasa. Notre appui au gouvernement de la RDC dans cette lutte repose sur des mesures urgentes pour endiguer l’épidémie de la fièvre jaune, en collaboration avec les autres partenaires afin de vacciner dans les meilleurs délais les populations des provinces touchées » a dit le Dr Yokouidé Allarangar, Représentant de l’OMS en RDC lors de la visite effectuée vendredi 27 mai 2016 dans les deux zones de santé concernées de Kinshasa, à savoir N'djili et Masina.

« L’OMS demeure fortement mobilisée et engagée à ses trois niveaux, avec les autres partenaires, pour apporter un appui technique supplémentaire et également mobiliser les ressources additionnelles auprès des bailleurs en vue de la réussite de cette campagne de vaccination contre la fièvre jaune » a ajouté le Représentant de l'OMS.

Le Représentant de l'OMS a également appelé à « l'intensification sans relâche des activités de surveillance épidémiologique dans toutes les zones de santé du pays en cette période où l'épidémie de la fièvre jaune a été déclarée par l'OMS comme une urgence de grade 2, bénéficiant de l'appui d'une équipe de réponse d'urgence (ERT) » composée des membres du personnel de l’OMS de tous les trois niveaux de l’Organisation [NDLR: Bureau Pays, Bureau régional et Siège - Genève]. Dans cette riposte, des dizaines d'experts en épidémiologie, entomologie, logistique du Plan élargi de vaccination (PE)V, lutte anti vectorielle, gestion des données, engagement communautaire etc. sont déjà déployés ou en cours de l'être à Kinshasa et dans les 9 zones de santé touchées du Kongo-Central pour appuyer la campagne de vaccination.

Le 23 avril 2016, le Ministre de la Santé Publique de la RDC, le Dr Félix Kabange Numbi avait pour sa part déclaré officiellement l'épidémie dans le pays dont la longue frontière commune avec l'Angola (plus de 2 600 km) demeure poreuse, avec d'intenses échanges commerciaux de part et d'autre, avec des risques élevés d'extension de l'épidémie.  

« Nous sommes très satisfaits du déroulement des activités de la vaccination antiamarile dans les deux zones de santé ciblées de la Ville-province de Kinshasa. Notre appui au gouvernement de la RDC dans cette lutte repose sur des mesures urgentes pour endiguer l’épidémie de la fièvre jaune, en collaboration avec les autres partenaires afin de vacciner dans les meilleurs délais les populations des provinces touchées » a dit le Dr Yokouidé Allarangar, Représentant de l’OMS en RDC lors de la visite effectuée vendredi 27 mai 2016 dans les deux zones de santé concernées de Kinshasa, à savoir N'djili et Masina.

« L’OMS demeure fortement mobilisée et engagée à ses trois niveaux, avec les autres partenaires, pour apporter un appui technique supplémentaire et également mobiliser les ressources additionnelles auprès des bailleurs en vue de la réussite de cette campagne de vaccination contre la fièvre jaune » a ajouté le Représentant de l'OMS.

Le Représentant de l'OMS a également appelé à « l'intensification sans relâche des activités de surveillance épidémiologique dans toutes les zones de santé du pays en cette période où l'épidémie de la fièvre jaune a été déclarée par l'OMS comme une urgence de grade 2, bénéficiant de l'appui d'une équipe de réponse d'urgence (ERT) » composée des membres du personnel de l’OMS de tous les trois niveaux de l’Organisation [NDLR: Bureau Pays, Bureau régional et Siège - Genève]. Dans cette riposte, des dizaines d'experts en épidémiologie, entomologie, logistique du Plan élargi de vaccination (PE)V, lutte anti vectorielle, gestion des données, engagement communautaire etc. sont déjà déployés ou en cours de l'être à Kinshasa et dans les 9 zones de santé touchées du Kongo-Central pour appuyer la campagne de vaccination.

Le 23 avril 2016, le Ministre de la Santé Publique de la RDC, le Dr Félix Kabange Numbi avait pour sa part déclaré officiellement l'épidémie dans le pays dont la longue frontière commune avec l'Angola (plus de 2 600 km) demeure poreuse, avec d'intenses échanges commerciaux de part et d'autre, avec des risques élevés d'extension de l'épidémie.  

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