Dialogue politique en RDC

Quelques jeunes de Kinshasa s’expriment sur le dialogue politique qui se déroule depuis le 1er septembre dans la capitale congolaise. Certains d’entre eux se disent déjà non concernés par les résolutions de ce forum.

Hervé, 25 ans, se dit non concerné par le compromis de la cité de l’Union africaine:

«Le chef de l’Etat voulait d’un dialogue inclusif. Et nous en tant que jeunes, nous estimons que certaines résolutions qui sortirons de ce dialogue ne vont pas  directement nous concerner; parce que les jeunes ne sont  pas associés à ce forum.» 

Ce dialogue avait été convoqué par le prisent Kabila fin 2015 pour parvenir à la tenue d’élections apaisées. Mais, pour Hervé, il n’ y’a pas que les élections qui préoccupent les gens en RDC.

«Il y a plusieurs questions: celles  liées  aux élections, aux violences faites à la femme, à l’éducation, à l’emploi des jeunes… Alors, ne vous attardez pas seulement sur la question électorale pendant qu’il y a aussi  d’autres préoccupations», explique-t-il. 

Jean-Claude, un autre jeune kinois, pense le contraire:

«En RDC, il y’a un problème: nous sommes en train de traverser une crise qui est politique. C’est pour cela  le chef de l’Etat a convoqué ce dialogue qui est  politique. Ce n’est pas un dialogue social».

Il soutient cependant que, malgré la tenue de ce dialogue, «il ne faut pas ignorer d’autres problèmes de la société surtout les problèmes des jeunes». 

Marcel, un jeune de Lubumbashi en séjour à Kinshasa, regrette plutôt l’absence des jeunes dans ce dialogue.

Pour lui, «les jeunes qui prennent part à ce forum représentent leurs partis politiques et non  pas la composante «Jeunes», qui pourtant, constitue plus de la moitié de la population congolaise.