Les régies financières chargées de contribuer au fonds d’assainissement de Kinshasa

Les gouvernements central et provincial de Kinshasa se sont réunis mercredi 6 septembre à Kinshasa pour discuter sur la taxe d’assainissement de la capitale congolaise. Pour résoudre définitivement cette épineuse question, il a été demandé à quatre services de l’Etat de déverser un pourcentage de leurs revenus pour constituer un fonds d’assainissement. Ce fonds servira donc pour l’évacuation des déchets dans la ville.

Cette réunion a mis autour d’une même table, coté gouvernement central, le ministre de l’Economie, l’OCC, OGEFREM, DGDA, FPI et les membres du gouvernement provincial.

Le problème d’assainissement se pose de plus en plus avec acuité à Kinshasa, ont reconnu des sources locales, entrainant de maladies telles que la typhoïde. Pour y remédier, il avait été demandé, dans les précédentes réunions, que les opérateurs économiques payent la taxe d’assainissement. Mais pour ne pas trop les asphyxier, les participants ont trouvé une solution palliative: l’OCC, OGEFREM, DGDA, FPI doivent déverser  un faible pourcentage pour constituer un fonds.

Thérèse Olenga, ministre provincial en charge de l’environnement, a salué la tenue de cette réunion, soulignant l’intérêt que l’exécutif provincial accorde à la question de l’assainissement.

Une commission mixte est mise en place pour travailler pendant deux jours afin de déterminer le pourcentage à verser, les modalités et la périodicité.  Ce fonds sera versé dans un compte en banque sous la gestion du Fonds d'assainissement de Kinshasa (FONAK).

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