Plus de cinquante chefs d’état et de gouvernement se retrouvent depuis mardi à Paris dans le cadre d’un sommet de haut niveau sur le climat organisé par le président français Emmanuel Macron en collaboration avec le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres et le président de la Banque Mondiale Jim Yong Kim.
Ces délégués des Etats membres de l’accord de Paris sur le climat COP-21 vont se concerter pour trouver de nouveaux moyens afin de «financer l’adaptation des modes de vie de la population mondiale aux effets néfastes du changement climatique» à l’échelle planétaire, après l’annonce du retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris.
Dans cette optique, les trois organisateurs de ce sommet de Paris ont annoncé leur intention de signer une charte avec les entreprises publiques et de débloquer environ 600 milliards d’euros afin de les inviter à investir dans l’économie verte.
M. Guterres a particulièrement invité les pays en développement à concevoir des projets susceptibles de bénéficier des financements verts. Pour sa part la Banque mondiale s’est d’ores et déjà engagé à ne plus financer les industries pétrolières et celles de ses sous-produits après 2019.
Le sommet de Paris intervient seulement un mois après la 23eme conférence sur le climat (COP 23), tenue à Bonn en Allemagne. La RDC qui prend part à cette rencontre est représentée par le Vice-premier ministre des affaires étrangères, Leonard She Okitundu.
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