L’ambassadeur de Grande-Bretagne en Rdc dénonce les pillages lors des affrontements Fardc-Garde de Jean-Pierre Bemba, les 22 et 23 mars derniers. En réaction, Antoine Ghonda, député Amp, a affirmé que tous les moyens sont mis en oeuvre pour que les pilleurs soient sanctionnés, rapporte radiookapi.net
L’ambassadeur de Grande-Bretagne en Rdc a déclaré que ces pillages sont aussi bien l’œuvre des hommes de Jean-Pierre Bemba que des éléments de la Garde Républicaine.
Selon Andy Spaks, ces pillages continuent sans qu’il y ait des sanctions. « Les gens de tous les 2 cotés étaient dans des nombres beaucoup plus élevés. Il y avait un pillage et ce pillage continue. Les gens ont beaucoup souffert, leurs bâtiments ont été détruits, il y a eu des enfants blessés. Doit-on encore donner à ces gens là le droit d’aller piller, partout, là où ils trouvent des choses ? Et ça continue ! Même aujourd’hui, sur l’avenue de la justice, il y avait des télévisions, des biens, qui sont là pour que les camions arrivent et que les soldats les y mettent et les amènent. Qu’est ce que ça veut dire ? Où est la discipline là ? »
Antoine Ghonda, député national Amp, a réagit aux propos de l’ambassadeur britannique.
Il a affirmé que tous les moyens étaient mis en oeuvre pour que les pilleurs soient sanctionnés. « Je pense que là il y a des enquêtes. Mais je crois que, dès le départ, le chef de l’Etat avait convaincu très très ferme, et au niveau du gouvernement, c’est que tout militaire qui serait pris entrain de piller, sera sévèrement sanctionné. Et c’est ce qui est entrain de se passer. Evidemment, il y a des dérapages parce qu’au niveau de l’armée, le brassage se fait rapidement. Il faut pouvoir former les militaires, pouvoir les éduquer. Et à chaque fois qu’on apprend qu’il y a de telles sortes d’actions ignobles de pillage… parce qu’il faut bien remonter, ce n’est pas seulement maintenant que ça a commencé mais c’est depuis l’époque de Mobutu, où quand les militaires commettaient des exactions, donc, quand ils étaient entrain de piller, il n’y avait pas de sanctions. Cette fois-ci, on a décidé de pouvoir sanctionner. Je ne reviens pas à l’époque de la 2e république mais je suis entrain de parler d’un cas d’impunité. Et là, je partage tout à fait le point de vue des personnes qui sont victimes des pillages pour lesquelles les militaires doivent être sanctionnés. Et ça, c’est le point de vue du gouvernement et du chef de l’Etat en premier. En tout cas, toute personne qui commet ce genre d’exactions est directement sanctionnée ».