Tshikapa : 2 prisonniers au moins meurent chaque semaine

Cette situation inquiète les Ongs de défense des droits de l’Homme ainsi que les autorités administratives. Pour le maire de la ville, il faudra monter des stratégies en vue de désengorger la prison car les moyens d’encadrement des pensionnaires sont inexistants, rapporte radiookapi.net

172 personnes sont détenues dans la prison centrale de Tshikapa. Ces prisonniers sont abandonnés à leur triste sort. Ils ne bénéficient ni d’une nourriture régulière, ni de soins de santé et moins encore des conditions hygiéniques minimales. Ils affichent à ce jour un état sanitaire précaire avec des dizaines de cas de tuberculose, de gale, de malnutrition et autres maladies.

Selon le directeur de cette prison, les pensionnaires n’ont droit qu’à un repas par semaine. Ce repas leur est apporté par une Ong de la place. Ainsi, on enregistre plusieurs cas de décès ces derniers temps. Selon les statistiques, au moins 2 cas chaque semaines. La semaine passée, il y en a eu 3. Les Ongs des droits de l’Homme demandent à l’autorité publique de prendre ses responsabilités.

Le maire de la ville de Tshikapa, Albert Mutombo, dit ne pas disposer de moyen pour encadrer les pensionnaires. Il demande à la justice civile et militaire de procéder à la libération des prisonniers affaiblis. Il sollicite également le transfert des autres condamnés vers des prisons qui disposent de moyens d’encadrement.