Lubumbashi : pas de reprise de travail à la SNCC

Un train de la SNCC à l'arrêt

Un train de la SNCC à l'arrêt

Contrairement à ce qui a été initialement prévu, la reprise effective du travail n’a pas eu lieu ce lundi à la SNCC (Société nationale de chemins de fer du Congo). A Lubumbashi comme à Likasi, les agents sont restés de marbre, malgré la perception de quelques mois de salaire, rapporte radiookapi.net

Donc, l’appel de la délégation syndicale des travailleurs et du comité de gestion n’a pas été entendu. A Lubumbashi, au lieu de se rendre sur leurs lieux de travail, les agents ont plutôt choisi de faire un sit in devant le bureau de la délégation syndicale et de la direction de l’entreprise. Ils avaient tous un message : la reprise du travail était conditionnée, pour les uns, par le paiement d’au moins quatre mois de salaire, au taux réel, et pour les autres, par la libération de leur camarade, le syndicaliste Kapepula, arrêté il y a plusieurs mois par l’ANR (Agence nationale et de renseignements). « Qu’on libère d’abord notre agent de la SNCC, Kapepula, qui a été arrêté. S’il n’est pas libéré, nous ne travaillerons pas. Même si l’on nous payait dix mois de salaire », a prévenu pour ce dernier cas, un des agents.

A Likasi, les travailleurs de la SNCC sont plus radicaux encore. Ils ont refusé de percevoir le salaire proposé et que leurs camarades de Lubumbashi ont touché. Pour eux, c’est au moins quatre mois de salaire et au taux réel, ou rien.

Selon le directeur de la région Sud de la SNCC, les pourparlers se poursuivent. Il affirme qu’il en possession d’une enveloppe salariale des agents équivalant à trois mois de salaire, mais au taux de 400 francs le dollar américain.