Kinshasa: l’opposition s’oppose à la révision constitutionnelle

François Mwamba, député national et secrétaire général du MLC, décembre 2009. Photo nyota.netFrançois Mwamba, député national et secrétaire général du MLC, décembre 2009. Photo nyota.net

François Mwamba, député national et secrétaire général du MLC, décembre 2009. Photo nyota.net

Dans une déclaration faite le jeudi 30 décembre à Kinshasa au nom de l’opposition, le député François Mwamba s’oppose à toute tentative de révision constitutionnelle et accuse le chef de l’Etat et sa majorité de violer constamment la constitution.

L’opposition reproche au chef de l’Etat de faire de la violation « systématique de la constitution une méthode de gouvernement ».

Dans la même déclaration, elle dit non à la proposition de la nouvelle loi électorale. Elle a en même temps critiqué les obstacles érigés par la majorité pour la mise en place du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), rendant ainsi la majorité responsable du retard  que pourrait subir le processus électoral.

Réagissant à cette déclaration, le député de la majorité, Gaston Musemena, explique que c’est une fuite en avant de l’opposition.

Celle-ci était d’accord pour la révision de la constitution, a-t-il affirmé, que sauf en ce qui concerne les articles «intangibles, qui ne peuvent souffrir d’aucune révision.»

«Il est incompréhensible que nos amis de l’opposition rejette la révision de la constitution qui est une matière prévue par la constitution,» a-t-il déclaré.

Dans sa déclaration, l’opposition sollicite aussi la prorogation du mandat de la Monusco pour contribuer par sa logistique et son expertise à la sécurisation du processus électoral.