Les journaux parus, ce mardi 31 mai à Kinshasa, saluent l’augmentation du salaire de médecins.
L’Avenir affirme à la Une: «Les médecins disent merci au gouvernement ». Lorsque les médecins vont voir le Premier ministre, c’est généralement pour présenter des revendications qui se terminent toujours par un mot d’ordre de grève.
De mémoire de journaliste, renchérit le journal, c’est pour la première fois qu’un corps de métiers, un groupe d’agents de l’Etat vont voir le chef du gouvernement afin de lui dire merci pour des solutions durables trouvées à leur situation sociale.
A ce sujet, La Prospérité titre: «Fini le bras de fer, Les Médecins embrassent Adolphe Muzito ! ». C’en est donc terminé avec les grèves récurrentes des toubibs dans les Hôpitaux du pays. Du moins si l’on en croit Dr Mankoy, secrétaire exécutif du Syndicat national des médecins (Synamed).
C’est lui qui a conduit, lundi 30 mai, la délégation du comité exécutif du Synamed auprès du Premier ministre Adolphe Muzito, rapporte le quotidien. Le premier ministre a manifesté sa volonté politique de mettre fin aux grèves interminables dans ce secteur.
D’après La Prospérité, le gouvernement a tenu ses engagements de relever le salaire des médecins, en partant du médecin débutant qui, aujourd’hui, est en mesure de se prendre en charge, dès le premier jour de son engagement professionnel.
Selon Le Phare, le secrétaire général du Synamed a révélé que, depuis le début de cette année, il est constaté un mouvement de retour progressif des médecins qui prestaient dans le privé vers le secteur public. Par ailleurs, parmi les premiers dossiers sociaux que le Premier ministre a trouvés sur sa table, après son investiture en novembre 2008, il y avait celui des revendications sociales et salariales des médecins.
Les dégâts matériels et humains consécutifs aux arrêts répétés de travail chez les médecins faisaient peur à tout le monde. Des cris d’indignation fusaient de partout pour exhorter le gouvernement à arrêter la spirale des morts dans les hôpitaux publics.
La Référence Plus, quant à elle, entre dans les chiffres, après tous les éloges en faveur d’Adolphe Muzitu. Depuis 2008, les médecins qui touchaient à peine 200 dollars américains ont constaté une évolution positive dans le règlement de leur situation socioprofessionnelle, par l’augmentation et/ou la rectification de la grille barémique de leurs salaires.
Les blouses blanches touchent actuellement mille dollars américains; ce qui peut permettre à un médecin de nouer les deus bouts du mois.
C’est ici l’occasion, note le journal, d’insister sur la nécessité pour le gouvernement d’améliorer sa politique salariale afin de motiver les fonctionnaires et d’organiser le secteur de l’emploi pour éviter aux jeunes diplômés d’émigrer vers les pays qui n’ont rien sacrifié pour les former.