Les autorités locales du Nord-Kivu dénoncent la résurgence des groupes armés à caractère ethnique


Didier Bitaki


Arsène Mwaka

La récente tuerie des 3 casques bleus la semaine dernière à Kirumba au Sud-Lubero, la prise d’otages ainsi que les attaques à répétition contre plusieurs villages en territoire de Walikale,  constituent les derniers événements qui ont fait ressurgir à nouveau la notion de “groupes armés” dans cette province. Un phénomène pourtant disparu avec les accords du 23 mars 2009 à Goma.

Pour Didier Bitaki, membre du Comité national de suivi des dits accords et ancien du groupe Maimai-Kifuafua, cette situation reste la conséquence de l’échec du processus d’intégration politique et militaire des ex-groupes armés.

Dans ses analyses, Déo Chimerhe, chercheur et enseignant à l’université de Goma pense que la résurgence de ce phénomène est la conséquence de la non tenu en compte par le gouvernement congolais, de l’équilibre que requiert la satisfaction des ambitions des uns et des autres.

Selon ce dernier, c’est l’Etat congolais qui, de par son attitude, peut soit bannir à jamais les groupes armés au Nord-Kivu, ou laisser pourrir la situation.

  • Qu’est qui est à la base de la résurgence de ces groupes armés ?
  • Toutes les initiatives proposées à ce jour peuvent-elles ramener la paix dans cette partie du pays ?

Invités :

  • Didier Bitaki, Porte-parole des ex-groupes armés du Nord-Kivu.
  • Arsène Mwaka, Coordonnateur du Centre d’études politiques de l’Université de Kinshasa.
  • Djuma Balikwisha, Ministre provincial du plan, budget, information et presse et porte-parole du gouvernement provincial du Nord-Kivu.

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