Calendrier électoral: «Majorité et Opposition coincées!», La Prospérité

Les journaux parus ce mardi 3 mai, reviennent sur le calendrier électoral, publié depuis le samedi 30 avril, par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Il prévoit notamment la tenue de l’élection présidentielle pour le 28 novembre.La Prospérité s’exclame à la Une : « Majorité et Opposition coincées! ». Il  n’y aura manifestement plus de Tunisie, ni d’Egypte en RD-Congo, le 6 décembre prochain, comme l’avaient prédit d’aucuns, il y a peu. Les débats à la télévision comme à la radio, dans les journaux, voire sur d’autres supports médiatiques, qui n’étaient focalisés que sur cette date, deviennent anachroniques, explique le journal.

Le Potentiel, de son côté, titre: «La MP “prend acte”, l’Opposition prise de court.» Le quotidien reconnaît d’abord que cette publication était diversement commentée par les partis et les plates-formes politiques.

Cependant, constate le journal, la Majorité présidentielle «prend acte», et l’Opposition politique, incapable de parler d’une seule voix, est prise de court. Le «respect du délai constitutionnel» divise encore la classe politique congolaise, souligne ce journal.

L’Avenir s’intéresse aux rumeurs au sein de l’UDPS, dont le leader Etienne Tshisekedi aurait piqué une crise et devrait être transféré en Belgique auprès de son médecin. Le journal  affirme que cette nouvelle a été vite démentie par l’entourage du président national de l’UDPS.

Cependant, il se raconte qu’Etienne Tshisekedi irait en tournée d’explication, de sensibilisation, de quête d’argent auprès de certains pays occidentaux et africains, rapporte le quotidien. Il s’agirait de l’Afrique du Sud, des Usa et d’autres pays européens, dont la liste n’a pas été rendue publique.

Etienne Tshisekedi aurait-il choisi de faire d’une pierre deux coups? Cela n’est pas impossible lorsqu’étant en période de pré campagne électorale, les questions de santé deviennent taboues au risque de se transformer en problèmes politiques, note le canard.

Dans un tout autre chapitre, La Tempête des Tropiques revient sur la «Tolérance zéro» pour montrer les «limites du ministre Luzolo Bambi.» Voulue pour redresser les mœurs au profit de l’intérêt supérieur de la nation, explique le quotidien, la version congolaise des mains propres se bute à plusieurs problèmes d’ordre fonctionnel. C’est notamment celui inhibant l’action de contrôle et de suivi de l’exécutant de l’opération, à savoir le ministre de la Justice face au pouvoir des magistrats et des juges.