Revue de presse du lundi 4 juillet
La Prospérité : 51 ans après/UN, Clément Kanku dresse un bilan globalement négatif
La Prospérité revient ce matin sur la célébration des cinquante et un ans de l’indépendance de la RDC avec l’analyse du coordonnateur de l’Union pour la Nation, Kanku Bukasa. Cet opposant a épilogué sur l’état de tous les chantiers notamment, l’éducation, la santé, l’emploi, l’énergie, la gouvernance, les institutions, la justice, la sécurité, l’économie, la production et les infrastructures. Au finish, tout semble être négatif, selon lui indique le journal.
C’était aussi l’occasion pour le coordonnateur de l’UN de faire savoir que Kamerhe et Tshisekedi ne sont pas en conflit, ajoute la consœur. « Les deux personnalités savent que l’opposition ne peut gagner sans union », a lâché le député Kanku Bukasa, en précisant qu’il n’y a pas conflit majeur entre opposants. Par contre, il y a des négociations secrètes entre les leaders de l’opposition. Perdre les élections, serait faire le lit du pouvoir, a-t-il indiqué.
Forum des As : Masi-Manimba, les excuses des chefs coutumiers à Joseph Kabila
Forum des As indique que les autorités traditionnelles de Masi-Manimba, dans le Bandundu ont reçu dernièrement dans leur terroir l’ex-gouverneur de Kinshasa, Jean Kimbunda. Les chefs coutumiers lui ont demandé de transmettre leurs excuses à Joseph Kabila. Excuses, poursuit le quotidien proche du pouvoir, pour avoir mal élu Kabila en 2006. Ils ont pris l’engagement de rectifier le tir en 2011 et de mieux l’élire.
Toujours sur ce chapitre électoral, L’Observateur fait remarquer que le premier ministre, Adolphe Muzito a scellé son mariage avec ses électeurs de Kikwit. Pour le confrère, Adolphe Muzito est un réel poids lourds à Kikwit car sa seule présence dans cette ville a suscité la crainte dans le chef des candidats potentiels de cette province.
Le Potentiel : Balkanisation, échec et mat
Le Potentiel de ce matin fait un rappel à la conscience des Congolais pour barrer la route au projet de « balkanisation » de la RDC. C’est un échec et mat note le confrère, après le revirement de Jacques Attali, cet écrivain et penseur français dont les prises de position sur la RDC sont connues, surtout en ce qui concerne l’effondrement de la RDC d’ici 2020. Dans un élan de patriotisme, Le Potentiel conscientise les sur le leadership continental de leur pays.
Les titres parus ce matin reviennent aussi sur le discours de l’ambassadeur américain en RDC à l’occasion du 235è anniversaire de l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique.
A ce sujet, L’Observateur rapporte les propos de l’ambassadeur américain, James Entwistle, selon lesquels “Les Etats-Unis ne soutiendront que des élections libres, crédibles et apaisées. Le confrère ne fait aucune analyse, et reprend in extenso le discours de l’ambassadeur américain en RDC.
L’Avenir a tenté de commenter le discours du diplomate américain et affirme en manchette que « l’ambassadeur James Entwistle, est d’avis que la Rdc progresse et surtout Kabila s’engage à suivre Lumumba et Mzée ». D’après le confrère, Les Etats-Unis croient que la RDC a un bel avenir en tant que cœur chaud de l’Afrique. Si aujourd’hui les USA ont une démocratie et des institutions citées en modèle, l’ambassadeur a démontré que cela ne s’est pas réalisé en un mandat, ajoute le confrère.
A ceux qui se plaignent de retard ou de dysfonctionnement, avertit L’Avenir, le diplomate américain a donné une leçon de juste mesure et de patience en déclarant que : « En regardant en arrière, à partir du vingt-et-unième siècle, il est facile de prendre pour acquis le fait que mon pays soit ce qu’il est et que notre gouvernement a un équilibre entre les branches exécutive, législative et judiciaire et que la séparation des pouvoirs entre ces branches est l’une des garanties de notre liberté. Mais il a fallu près de trente ans après la déclaration d’indépendance pour que cette structure fondamentale prenne forme.
Analysant ce discours, Le Phare indique que l’assistance a eu l’agréable surprise de voir l’Ambassadeur James Entwitsle afficher un optimisme débordant sur le succès du processus électoral. D’où le constat du confrère : « Un tel discours venant d’un représentant d’une des superpuissances planétaires, mérite d’être pris très au sérieux. Car il marque la preuve qu’en dépit des incidents et difficultés de parcours, la législature en cours n’aligne pas un bilan général négatif, comme le soutiennent certaines méchantes langues. »
