L’Observateur: un remaniement pour pourvoir des postes vacants

Adolphe Muzito, Premier ministre de la RDCAdolphe Muzito, Premier ministre de la RDC

Adolphe Muzito, Premier ministre de la RDC

Revue de Presse de mercredi 14 Septembre 2011

L’Observateur: un remaniement pour pourvoir des postes vacants

L’Observateur revient sur le remaniement du gouvernement intervenu dimanche dans la soirée. D’après le confrère, il s’agit d’un remaniement pour pourvoir des postes laissés vacants. Selon le journal, malgré le contexte pré-électoral que connaît le pays, le gouvernement remanié doit rester concentré sur la gestion des affaires du pays.

Entre autres, parmi les 12 candidats à la présidentielle prévue le 28 novembre, on retrouve deux anciens ministres indique L’Observateur.

Le Potentiel se concentre sur la rentrée scolaire et indique que «les affiliés du Syeco maintiennent la grève jusqu’au 17 septembre». En fait, les enseignants affiliés au Syeco se sont rencontrés mardi pour évaluer, province par province, le mot d’ordre lancé par leur structure, précise le journal. D’où la résolution selon laquelle la grève continue jusqu’au 17 septembre.

Sur le chapitre des élections à présent, La Prospérité conseille aux mandataires publics qui ont postulé aux élections de 2011 de démissionner. En fait, c’est l’ACIDH, une ONG congolaise, qui demande à la Ceni de rejeter les candidatures des mandataires publics en poste, conformément à l’article 10 de la loi électorale. Cet article impose aux agents de l’administration publique, aux mandataires actifs…, à la date limite du dépôt de leurs candidatures, d’apporter la preuve de leur démission ou de leur mise en disponibilité.

Pour Le Potentiel qui rajoute quelques ingrédients à cette information, sans pourtant fournir des preuves, l’ONG se dit «certainement qu’il y a des postulants à l’élection présidentielle qui se retrouvent dans ce cas», en promettant de « faire la lumière » lorsque la Ceni donnera la liste provisoire de toutes les candidatures retenues.

Dans son éditorial de ce matin, L’Observateur parle «des candidats pour rire». D’après le constat du confrère, à lire certains noms, on n’a de la peine à retenir son sourire ou même ses larmes. Concernant la présidentielle, il y a des candidats dont les Congolais ne connaissent le  nom ni d’Adam ni d’Eve. Sortis d’on ne sait quelle sphère, ces candidats veulent certainement se faire connaître du public.

“Mais est-ce que la seule voie de se taper un peu de pub consiste à dépenser de manière irrationnelle la coquette somme de 50.000 dollars américains ?” s’interroge L’Observateur. Selon ce quotidien, avec ce faramineux montant, quelqu’un de bien organisé peut lancer une petite affaire avec beaucoup de chances de réaliser des bénéfices plantureux. Il ne faut pas dépenser autant pour créer une petite et moyenne entreprise (PME) prospère.

Le Phare se projette déjà dans les spéculations autour des chances des candidats à l’échéance du 28 novembre 2011. Après un survol rapide de différents présidentiables, l’heure est aux vrais-faux calculs sur les conséquences de la multitude de protagonistes aussi bien dans la Majorité Présidentielle que dans l’Opposition politique.

Cependant, en ce qui est de la campagne électorale, le confrère pense qu’il ne suffira plus de se focaliser sur le clivage Est/Ouest ou Nord/Sud, les griffes des habits, l’état du parc automobile ou du patrimoine immobilier… pour s’attirer les faveurs de l’électorat. Sinon, chacun devrait se justifier devant le « tribunal populaire » avant de solliciter les suffrages du grand nombre, soutient le journal.

C’est encore Le Phare qui rapporte que «Tshisekedi est à Bruxelles», mettant en exergue la conférence de presse qu’a tenu le candidat président de la république dans la capitale belge. Au cours de cette sortie médiatique, renseigne le confrère, proche de l’UDPS, Etienne Tshisekedi a tenu à partager, avec des millions de Congolais de la diaspora, son optimisme quant à sa victoire électorale, le 28 novembre 2011, tout en exhortant la communauté internationale à aider le peuple congolais à bénéficier d’élections réellement libres, démocratiques, transparentes et apaisées.