L’Avenir : « A 11 jours des élections, permutation des chefs d’antenne la Ceni : un arbre qui cache la forêt ».

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Revue de presse du jeudi 17 novembre 2011

L’Avenir parle de la permutation des chefs d’antennes de la Ceni à la Une et constate que c’est « l’arbre qui cache la forêt».

Pour le confrère, la Ceni vient du reste de poser un acte salutaire, et cela, dans le souci de répondre au besoin de transparence et de crédibilité du processus électoral en cours ; un acte qui ne manquera pas de toucher certaines susceptibilités.

Deux questions inquiètent le journal : Pourquoi permuter les chefs d’antenne lorsqu’il ne reste que peu de jours avant les élections ?

Et quelle garantie cette permutation donne-t-elle sur le comportement des chefs d’antenne ?

Le Potentiel fait le point sur ce qu’il reste à faire pour un atterrissage en douceur, concernant les élections.

Selon le confrère,  les listes électorales se font attendre et il y a encore des bureaux de vote sans code.

D’après ce journal, malgré la bonne volonté toujours affichée du président de la Ceni d’organiser des élections «acceptables», sur le terrain, à maints endroits, le spectre de la fraude plane sur les scrutins du 28 novembre.

Le Phare constate, pour sa part, que les états-majors politiques sont sur les nerfs.

C’est surtout ceux de l’opposition, à la suite de l’opacité de la cartographie des bureaux de vote, précise le journal.

Bien qu’ils soient clairement signalés sur le site Web de la CENI, rapporte le confrère, de nombreux bureaux de vote sont introuvables aux adresses des quartiers, des communes, des secteurs, des territoires ou des districts censés les abriter.

A lire vivement cette analyse du Phare de ce matin.

Toujours à propos de la campagne électorale,  La Prospérité constate que Kengo est à Mbandaka, pendant que Kabila et Tshisekedi sont à Butembo.

C’est la deuxième fois que Kabila et Tshisekedi se croisent au Nord-Kivu, note la consœur.

Hier, en effet, ils étaient à Butembo où ils ont atterri l’un après l’autre, juste à cinq minutes d’intervalles.

Chacun d’eux a son agenda qui, soudainement, semble avoir des traits de rapprochement dans la stratégie de campagne, commente le quotidien.

Pendant que Léon Kengo, lui, est plutôt à l’Ouest, à Mbandaka où il tente de séduire l’électorat, après avoir lancé sa campagne ici à Kinshasa, précise le journal.

Pour Le Phare,  l’essentiel du message du Président de la République s’est articulé autour de son engagement à poursuivre les efforts visant la restauration de la paix.

Il a aussi partagé avec ses futurs électeurs, note le confrère, son souci de poursuivre l’exécution des 5 chantiers afin de les rendre plus visibles entre 2011 et 2016.

Pour ce qui est du candidat n°11, note le journal, Etienne Tshisekedi a prêché, l’amour du Congo et du prochain, la concorde nationale, la culture de la démocratie et des valeurs, etc.

Il n’a pas changé d’un iota son discours sur l’impératif de construire, à partir de 2012, un nouveau Congo.

Et de l’avis du Phare, le leader de l’UDPS a ouvert, au Nord-Kivu, la porte d’un électorat totalement acquis à l’idéal du changement de gouvernance au sommet de l’Etat.

Le Potentiel constate, pour sa part, que sur les 11 candidats ayant pris le départ le 28 octobre pour la course présidentielle, quatre sortent du lot, au regard du train-train de la campagne électorale.

Il s’agit de Joseph Kabila pour la Mouvance présidentielle, Etienne Tshiekedi, président national de l’UDPS, candidat de l’Opposition, Vital Kamerhe, président national de l’UNC, et Léon Kengo wa Dondo, président national de l’UFC, tous deux également candidats de l’Opposition.

Et le confrère de se demander : et les autres ?

L’Avenir relaye le message de La foi Baha’ie à propos de ces élections en Rdc : « Voter, oui mais sans s’identifier à un parti politique».

Selon le communiqué de la communauté Baha’ie, fixant l’opinion nationale sur l’attitude de ses membres face à la vie politique du pays dans lequel ils résident, rapporte le confrère, le processus électoral engagé en Rdc revêt une signification particulière pour le peuple congolais.

Et l’effervescence que l’on peut ressentir au sein de la population se justifie par les attentes des uns et des autres.