L’Observateur : « Matata va-t-il réussir ? »

Matata Ponyo, ministre congolais des Finances prononçant son allocution ce 3/08/2011 à Kinshasa, lors de la réunion des Banques nationales africaines.

Revue de la presse du vendredi 20 avril 2012

Le tout premier contact du chef du gouvernement, Matata Ponyo, avec la presse kinoise le jeudi 19 avril 2012 est à la une des journaux parus ce vendredi dans la capitale.

L’Observateur  signe : Pour pérenniser la vision du Chef de l’Etat, Le Premier ministre Matata largue sa bombe…

Le journal note que dans sa nouvelle peau de Premier ministre, chef du gouvernement, Matata Ponyo vient de donner sa position sur ce qu’il entend faire tout au long de son mandat. Le quotidien rapporte que les valeurs sur lesquelles il va axer son action se résument par l’amélioration du social de la population et de la gouvernance économique, la recherche des résultats probants, la rigueur et l’efficacité dans la gestion.

La Prospérité revient aussi sur les lignes directrices du mandat du Premier ministre avec ce gros titre : Grandes lignes d’action,
Matata Ponyo se dévoile !

Le Potentiel quant à lui, relaie les propos du Premier ministre à cette même occasion en titrant, Matata Ponyo : « Nous sommes là pour accomplir la vision du chef de l’Etat»

Mais L’Observateur se pose une question dans son éditorial : « Matata va-t-il réussir ? ». Le confrère constate que le président Kabila a surpris beaucoup de gens comme c’est dans ses habitudes, en nommant ce grand commis de l’Etat qu’a toujours été Matata Ponyo au poste délicat et ingrat de Premier ministre.

Voilà qui pousse Le Potentiel a affirmé que Le gouvernement Matata est à l’épreuve de la compétence

Le journal explique que la composition du prochain gouvernement doit être le reflet du souci de relever les défis majeurs du pays. Le confrère cite notamment le décollage économique, l’amélioration du social des citoyens, la reconstruction du pays et son émergence sur le plan international.

Bref, le clientélisme politique et autres critères géopolitiques doivent disparaître au profit de la technocratie, la compétence, la méritocratie et l’intégrité morale conclut Le Potentiel.