La Prospérité : « Eugène Diomi et Roger Lumbala : têtes recherchées ! »

Revue de presse du jeudi 18 octobre 2012

La procédure pour la levée des immunités des honorables Députés Diomi Ndongala et Roger Lumbala est d’ores et déjà enclenchée. La Prospérité écrit à sa une : « Levée des immunités. Eugène Diomi et Roger Lumbala : têtes recherchées ! »

La plénière de l’Assemblée nationale a donné quitus au procureur général de la République, Flory Kabange Numbi, de lire ses deux réquisitoires sollicitant la levée des immunités de ces derniers, afin qu’il mette en branle, sans entrave, les poursuites judiciaires.

Pour présenter leurs défenses, Diomi Ndongala a bénéficié de 24 heures. Il doit se présenter aujourd’hui devant ses collègues pour s’expliquer. Faute pour lui de le faire, la plénière souveraine va ouvrir le débat général sur cette question. Le deuxième, C’est Roger Lumbala. Absent du pays, il lui a été accordé cinq jours pour se présenter devant la représentation nationale, aux fins d’y être entendu sur le dossier venant du procureur général de la république, note le journal.

De quoi accuse-ton les deux députés nationaux ? Le Potentiel apporte une réponse : le Procureur général de la république Flory Kabange a sollicité auprès de l’Assemblée nationale « la levée de l’immunité parlementaire » du député Diomi Ndongala pour « viol sur mineures » et « l’autorisation de poursuites judiciaires » contre Roger Lumbala accusé de « haute trahison ». Ce dernier est réfugié en France. « Il a été à Kigali à l’invitation du gouvernement rwandais, avec la mission de déstabiliser la RDC en synergie avec le M23 », selon le quotidien qui titre à la une : « En RDC, l’Assemblée accorde « 24 heures » à Diomi et « 5 jours » à Lumbala pour présenter leurs « moyens de défense ».

Dans le chapitre sécuritaire, L’Observateur titre : « Sud Kivu : Rahiya Mukombozi grossit les rangs de groupes armés. »

Le quotidien note que l’horizon sécuritaire est loin de s’éclaircir dans la province du Sud Kivu, où un nouveau groupe armé baptisé Rahiya Mukombozi (Le peuple libérateur) vient de voir jour dans le territoire de Shabunda. Cette nouvelle rébellion qui gonfle le nombre de centaines de  groupes armés opérant déjà dans l’Est de la RDC « sort des entrailles de deux pieuvres (groupes armés) Rahiya Mutomboki/Musombo et Rahiya Mutomboki/Sisawa ».

Citant le lieutenant-colonel Félix Basse, le porte-parole militaire de la Monusco, L’Observateur indique que les rapports parvenus à la mission onusienne le 11 octobre courant précisent que, messieurs Tchondo et Bimbezi, respectivement commandants en second des factions Rahiya Mutomboki Jean Musombo et Sisawa, ont fait alliance avec le major Dona, déserteur des FARDC, pour créer un nouveau groupe armé dénommé Rahiya Mukombozi (Le Peuple libérateur) dans le territoire de Shabunda.

Avec la création de ce nouveau groupe armé, les habitants de Shabunda sont sur le qui-vive et redoutent le recrutement forcé, particulièrement des enfants. Effectivement, souligne le lieutenant-colonel Félix Prosper Basse, les trois chefs militaires Rahiya Mukombozi comptent recruter au sein de la population, afin de contrôler ce territoire du Sud Kivu et de combattre le Rahiya Mutomboki.

« Plume en danger. La consœur Ange Luvuezo recherchée ». L’alerte est donnée par L’Avenir.

D’après la note d’information d’OLPA (Observatoire pour la liberté de presse en Afrique), la consœur Ange Luvuezo serait recherchée pour avoir publié un article sur la mort de Katumba Mwanke auquel elle fait des révélations contraires à la version officielle. Cet article indiquait que le conseiller spécial du Chef de l’Etat avait été abattu par balles et non accidenté dans le crash d’avion tel que la version gouvernementale l’a indiqué, révèle le journal.

Et le journal de poursuivre : c’est ainsi qu’elle a énervé les services de sécurité qui l’ont d’abord interpellée. Ne voulant pas risqué sa vie, souligne OLPA, Ange Luvuezo a préféré disparaître dans la nature. Les agents de sécurité se sont mis dès lors à sa recherche.