La Prospérité : « MP : Kabila conseille, le MSR lève sa suspension ! »

Joseph Kabila, président de la RDC, en 2010

 Revue de presse du mardi 20 août 2013 

La Prospérité annonce que le MSR est revenu sur sa grave décision consistant à suspendre sa participation à toutes les activités politiques au sein de la Majorité Présidentielle (MP), à la suite de ce que l’on peut qualifier de ‘‘l’Affaire Muhindo’’.

« Qu’est-ce qui a motivé ce revirement, en moins d’une semaine ? », se demande le journal qui répond tout de suite qu’à en croire un communiqué de presse de cette formation politique qui lui est parvenu, une délégation du parti, en tout cas la plus haute, a rencontré le vendredi 16 août le Président de la République, l’autorité Morale de la MP. Le « Raïs » après avoir écouté avec bienveillance les préoccupations du MSR, a prodigué des sages conseils à la délégation du parti cher à Pierre Lumbi Okongo, rapporte La Prospérité. Rassuré et en attendant l’aboutissement de toutes les voies de recours en faveur du député Muhindo Nzangi Butondo, le MSR a salué la libération de ses militants arrêtés à Goma consécutivement à la même affaire, poursuit le journal.

Voilà des signaux qui indiquent visiblement que le commandant de bord, Joseph Kabila, est en train de remettre de l’ordre dans la boutique, particulièrement en cette phase décisive où les enjeux sont de  taille, avec, à la clé, les concertations nationales et la session budgétaire qui se profilent  à l’horizon, le MSR étant la deuxième force de la MP, un poids politique considérable dont l’on  ne peut, en aucun cas, sous-estimer son emprise sur le terrain, à travers toute l’étendue du pays, conclut La Prospérité.

Sur le même sujet, L’Avenir titre: « Après mûres réflexions. Le MSR lève sa suspension ».

Le journal estime que cette décision a été obtenue après mûres réflexions, surtout qu’à analyser de très près la façon dont la justice a été rendue par la Cour suprême de justice, il saute aux yeux de tout le monde que le souci était de démontrer à la face du monde qu’il n’y a pas une justice pour l’Opposition et une autre pour la Majorité au pouvoir.

Le quotidien explique que le Mouvement social pour le renouveau (MSR), troisième force politique de la Majorité présidentielle après le PPRD et le PALU a piqué une sainte colère, à la suite de la condamnation de son député par la Cour suprême de justice à une peine de trois ans fermes.

L’Avenir relate les faits dans cet article, de la demande du député Muhindo à participer à l’émission de la radio Kivu one, à sa condamnation, en passant par l’émission elle-même, dont elle reprend la substance de l’intervention du politicien du MSR, en détail.

L’Avenir espère que  le chef de l’Etat accordera la grâce à ce député pour soulager un tant soit peu la population du Nord-Kivu pour laquelle il ne cesse de défendre les intérêts pour une paix durable.

« Concertations nationales Le groupe de contact amende le règlement intérieur », titre par ailleurs L’Avenir

Le hall du Palais du peuple était envahi par un nombre impressionnant d’acteurs politiques tout comme ceux de la Société civile, en l’occurrence les différents chefs traditionnels, lundi 19 août, fait savoir le journal.

L’Avenir annonce donc que les chefs des partis politiques de la Majorité présidentielle et ceux de l’Opposition (parlementaire et extraparlementaire) se concertaient en vue d’apporter les amendements au règlement intérieur des Concertations nationales.

A en croire l’un des membres du Secrétariat technique, ces amendements consistent à ne pas tirer les choses en longueur et que ce point ne fasse plus l’objet de débat au cours des assises. Celle-ci est l’une des concessions du Présidium aux préalables soulevés par l’Opposition, à savoir constituer un groupe de contact, c’est-à-dire un comité préparatoire aux Concertations nationales, indique L’Avenir.

Le journal souligne qu’après cette étape d’amendement du règlement intérieur, il sera question d’amender les thématiques qui seront abordées lors des états généraux des concertations nationales. Cinq thématiques ont été proposées à l’article 10 de l’Ordonnance présidentielle du 26 juin 2013 convoquant les Concertations nationales : gouvernance, démocratie et réformes institutionnelles ; économie, secteur productif et finances publiques ; désarmement, démobilisation, réintégration sociale et/ou rapatriement des groupes armés ; conflits communautaires, paix et réconciliation nationale ; décentralisation et renforcement de l’autorité de l’Etat

C’est à l’issue de ces travaux de groupe de contact qu’il sera fixé la date exacte des Concertations nationales qui du reste prendront 15 jours, mais avec possibilité de prolongation de 5 jours, en raison de la rentrée parlementaire qui doit intervenir le 15 septembre 2013, session consacrée à l’examen et vote du budget de l’Etat pour l’exercice 2014, souligne L’Avenir.