Forum des As : «Horizon 2016 : l’impératif d’un animateur MP s’impose»

Quelques cadres et membres du PPRD, lors de la clôture du 2ème congrès de leur parti politique le 21/08/2011 au stade des martyrs à Kinshasa. Radio Okapi/ John Bompengo

Revue de presse kinoise du mercredi 19 mars 2014

Le débat sur la révision constitutionnelle en RDC fait la Une de tous les journaux ce mercredi.

Forum des As invite l’autorité morale de la Majorité présidentielle, le chef de l’Etat Joseph Kabila, à restructurer sa famille politique en perspective de la fin constitutionnelle de son mandat présidentiel en 2016.

Selon le quotidien, la question est de savoir qui, dans la famille politique du Chef de l’Etat, joue le rôle d’interface de l’Opposition.

Pour le journal, «les faits concourent à une inférence immédiate que la MP, dans sa structuration actuelle, n’a pas de leader politique à même de servir d’interlocuteur avec d’autres familles politiques».

De son côté, Le Phare fait un retour en arrière pour rappeler les mandats présidentiels des feux présidents Kasa-Vubu et Mobutu et Premiers ministres Lumumba et Tshombe.

Selon le journal, l’histoire riche congolaise renseigne que le point de départ des conflits de leadership entre ces dirigeants reposait sur le principe de la légitimité des urnes.

Par ce rappel, le journal veut démontrer l’origine de « la conclusion unanime d’instaurer dans la constitution le système de l’alternance au pouvoir».

Le Potentiel, pour sa part, accuse les faucons de la Majorité présidentielle (MP) de pousser Kabila à la faute à propos de la révision constitutionnelle.

Selon le journal, ceux-ci rivalisent d’ardeur et de génie pour offrir à leur leader l’opportunité de rempiler malgré les restrictions constitutionnelles.

«Leur trouvaille, un vrai coup de force en perspective, consiste à modifier le mode de scrutin présidentiel. Dès lors, l’article 220 est vite contourné et la CENI obligée de remettre ses compteurs à zéro», affirme-t-il.

Enfin, La Prospérité s’interroge « 2016 : agitation ou vrai débat ?»

En prêtant une oreille attentive aux parloirs qui brument actuellement le ciel politique, l’on est bien tenté de conclure que certains esprits ont parfois des raisons que la raison, elle-même, ignore, ironise le journal.

Pour lui, il s’agit d’un débat bourré de suspicions gratuites autour de la fin du second mandat de Joseph Kabila.