L’Avenir: « Hier à l’aéroport de N’Djili, Air France a frôlé la catastrophe »

Un avion sur la piste de l’aéroport de N’djili, Kinshasa

Revue de presse du lundi 19 mai 2014

L’Avenir indique qu’un avion de la compagnie Air France, en provenance de la France a frôlé la catastrophe dimanche à Kinshasa. Selon une source sûre, le pilote était sur le point d’atterrir lorsqu’il a été désagréablement surpris par une coupure générale du courant électrique à l’aéroport international de N’Djili.

Ne voyant pratiquement pas la piste d’atterrissage, le pilote a redécollé, en attendant que le courant soit rétabli dans l’aéroport. Ce qui est arrivé après quelques minutes. L’avion a fini par atterrir au grand bonheur des passagers qui n’ont pas manqué de louer le professionnalisme et la maîtrise du pilote, reprend le journal.

N’eût été le pilote, peut-être que la RDC allait une fois de plus compter plusieurs morts, après celles du naufrage sur le lac Albert (entre l’Ouganda- le Congo), du stade de Kikwit (Bandundu), du double déraillement du train au Katanga et du stade Tata Raphaël (Kinshasa), fait remarquer le journal.

L’Avenir se demande qu’est-ce qui empêche à la Régie des voies aériennes (RVA) de se doter de groupes électrogènes devant s’allumer tout juste après la coupure de courant électrique et que s’est-il passé, lorsqu’on sait que l’aéroport figure parmi les endroits les plus stratégiques ne pouvant pas connaître de coupure d’électricité.

La Prospérité parle politique à la une avec ce titre : « Gouvernement de cohésion : Matata, difficile succession ! »

Selon les sources du quotidien, l’une des résolutions des concertations nationales à savoir : « le gouvernement dit de cohésion nationale » du moins la plus attendue, sera concrétisée vraisemblablement cette semaine. Les consultations seraient très avancées, selon les sources de ce quotidien.

D’après plusieurs analystes, le fait que l’on escamote la désignation d’un informateur avant la mise sur pied d’une telle équipe cosmopolite, laisse croire que l’actuel locataire de la primature serait en passe d’être reconduit.

Mais des voix s’élèvent pour mettre en garde contre la mise en cause de tels fondements, à travers un gouvernement dit de cohésion, mais qui, dans la pratique, risque de devenir un gouvernement de zizanie. Car, cohésion doit rimer avec symphonie, estime La Prospérité. A défaut, des efforts fournis, qui ont engrangé des résultats probants, seront tout simplement annihilés. En lieu et place de la consolidation des acquis, l’on reprendra le chemin, mais à tâtons, le temps pour plusieurs nouveaux arrivants, de se familiariser avec les dossiers. En cette dernière ligne droite du quinquennat, lâche un ténor de la majorité présidentielle, l’heure doit être à la capitalisation des acquis, rapporte le journal.

« 17 Mai : commémoration réussie ! », affiche en une Forum des As.

Le journal rapporte que les organisateurs ont, cette fois-ci, impliqué l’élite de demain en décortiquant, à leur intention, la relation entre la « Révolution pardon » de M’Zee et la « Cohésion nationale » initiée par Joseph Kabila.

Une idée originale que celle qu’a eue le comité organisateur des commémorations du 17 mai, dirigé par Richard Muyej Mangez, selon le quotidien.

Pour le 17ème anniversaire de la Révolution menée par Laurent-Désiré Kabila, le comité organisateur a placé le curseur sur la jeunesse estudiantine. En somme l’avenir du pays, en termes d’élite. A cette jeunesse, il a été proposé de s’imprégner du b a ba de la cohésion nationale initiée et pratiquée par Joseph Kabila, à l’instar de la Révolution pardon théorisée et mise en œuvre par Laurent Désiré Kabila. Comme pour dire que dix sept ans après, la vision du M’Zee reste vivante à travers son successeur, le président Kabila, estime en Forum des As.

Les étudiants des universités et instituts supérieurs de Kinshasa ont tiré profit de la 17e commémoration de la libération du pays menée par M’Zee Laurent-Désiré Kabila à la tête de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL).

Des centaines d’étudiants sélectionnés de l’Unikin, ISTA, ISP, IFASIC, ISC, UPN, cadres de demain, ont été conviés à une conférence-débat sur le thème de ” la révolution pardon à la cohésion nationale “. Une manière pour Richard Muyej, président du Comité organisateur, de permettre à cette frange de l’élite de revisiter le combat de M’Zee[Lauirent Désiré Kabila].