La Prospérité : «Ce samedi devant le Congrès : Kabila parle!»

Le président de la RDC, Joseph Kabila à la cérémonie de clôture des concertations nationales, le 5 octobre 2013. Photo Monuc/M. Asmani.

Revue de presse du vendredi 13 juin

Forum des As annonce à propos de la Révision constitutionnelle: «le Parlement en congrès ce samedi.» L’heure de grands enjeux politiques a sonné. L’inévitable session extraordinaire du Parlement, dès la seconde moitié de juin en cours, s’annonce plutôt chaude. Sénateurs et députés se réuniront en congrès demain samedi 14 juin dans la salle des Congrès du Palais du peuple, précise le journal.

L’ordre du jour du congrès n’est pas connu, mais dans les couloirs de l’hémicycle, les supputations sont allées dans tous les sens. Cependant, toutes ont eu le mérite de converger vers une constance : la révision constitutionnelle à examiner en session extraordinaire du Parlement qui pointe à l’horizon. Non sans raison, pense Forum des As.

Ce sujet ayant déjà été annoncé lors de la réunion du conseil extraordinaire des ministres de mardi dernier, continue à nourrir l’électrochoc dans l’opinion publique kinoise. Mais un plus au sein des états-majors des partis politiques. Particulièrement, toutes les loges de l’opposition plurielle.

Même si la liste exhaustive des matières à traiter au cours de cette session reste encore inconnue, le projet de loi portant modification de la loi électorale semble être en bonne place.

Sur le même chapitre, La Prospérité signe: «Ce samedi devant le Congrès : Kabila parle !».  La nouvelle a été livrée, jeudi, par Léon Kengo, à ses collègues sénateurs, sans en  préciser l’ordre du jour.

A ce stade, le moins que l’on puisse dire, si Joseph Kabila confirmait son adresse demain devant le Congrès, il abordera tout un florilège de dossiers, dont ceux qui sont les plus brûlants dans le domaine de la diplomatie, du processus électoral, mais surtout de la politique, avec cette affaire de longue attente devenue, presque rébarbative, du gouvernement de cohésion nationale, estime La Prospérité.

Certes, poursuit le quotidien, Kabila ne raterait pas cette occasion  en or pour en appeler à plus de responsabilité, les parlementaires lors de l’examen, au cours de la toute imminente session extraordinaire,  de trois projets de loi liées aux élections et, enfin, celui relatif à l’épineuse question de la révision constitutionnelle.

Dans un autre registre, L’Avenir rapporte en manchette que dans un communiqué officiel, Kinshasa condamne la provocation de Kigali.  Le gouvernement de la République démocratique du Congo constate une multiplication de provocations de la part des forces régulières rwandaises depuis le lancement de l’opération de désarmement des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).

«Ce qui donne l’impression qu’au sein du leadership rwandais, certains tiennent à perturber tout processus susceptible de garantir la paix durable dans la région des Grands Lacs », note le journal.

A ce sujet, Le Phare livre «les dessous des cartes» de ces nouveaux bruits de bottes dans l’Est de la RDC. Le nerf de la guerre est le pillage des ressources naturelles de la RDC. «Paul Kagame ne veut pas que la RD Congo retrouve la paix», une paix qui va permettre à ce pays de reprendre le contrôle de l’intégrité de son territoire et, partant, de ses ressources naturelles. «La paix et la stabilité politique du grand Congo représentent ainsi une menace directe sur le commerce illicite de ses minerais que parrainent Kampala et Kigali», soutient le quotidien.

Dans cette nouvelle escalade, «Kigali veut forcer la main à la communauté internationale pour obtenir le lâchage des FDLR», estime pour sa part La Tempête des Tropiques. Mais, la Monusco multiplie des appels au calme en direction de la RDC et du Rwanda.