Le Potentiel : « Majorité et opposition convoquées à Washington »

Des députés lors de l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale congolaise le 12/04/2012 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Revue de presse du jeudi 31 juillet 2014

Le Potentiel révèle ce jeudi qu’en marge de la rencontre prévue à Washington entre le président des Etats-Unis et une cinquantaine de chefs d’Etat africains, se tiendra un forum où sont conviés des dirigeants de la société civile et de la classe politique africaine.

Le journal annonce que deux activistes de la société civile et des délégués de deux principales factions de la politique congolaise, l’opposition et la majorité présidentielle sont conviés la semaine prochaine à Washington à une série d’échanges sur la démocratie et les droits de l’homme en RDC, en particulier, et en Afrique, en général.

Ces échanges seront placés sous le thème : « Vers un programme d’action pour la démocratie ».

Pour le quotidien, ces assises seront une plate-forme importante qui permettra à la société civile africaine de rappeler à ses gouvernements et à la communauté internationale la valeur de la liberté individuelle et de la démocratie.

Le Potentiel croit savoir que l’opposition et la majorité congolaises prendront également part à ces échanges. Du côté de l’opposition, écrit le confrère, l’on annonce le déplacement pour Washington de Martin Fayulu, Vital Kamerhe, Félix Tshisekedi et Thomas Luhaka.

Selon le journal, la majorité sera représentée par Evariste Boshab, Ramazani Shadari, Lambert Mende et Jean-Pierre Kambila.

Le quotidien prédit des débats très mouvementés dans la capitale américaine.

La Prospérité s’intéresse également à cette réunion. Le journal annonce notamment la présence Clément Kanku Bukasa, coordonnateur national de la Plateforme « Union pour la Nation ».

Le journal indique que le simple déplacement des opposants au pays de l’Oncle  Sam a suffi pour relancer des supputations de tout genre.

Dans les milieux tshisekedistes, écrit le confrère, l’on pense que l’alternance politique sera au rendez-vous. On fait ainsi fi de toutes les déclarations musclées faites en début de semaine par les caciques de la majorité qui, ayant décidé d’opérer à ciel ouvert, ne font plus mystère de leur volonté manifeste de retoucher la Constitution sinon,  de la remplacer.

Le quotidien se penche aussi sur le débat sur la révision de la constitution. Lorsque  la majorité s’appuie sur l’article 218 relatif à la procédure de la révision constitutionnelle, l’Opposition évoque, quant à elle,  le  verrouillage de l’article 220 et le prescrit de l’article  64  qui  autorise à barrer la route à tout individu ou groupe d’individus qui chercheraient  à s’accaparer du pouvoir par la force, la ruse ou en violation de la Constitution.

Comme quoi, commente La Prospérité, la bataille des textes sera rude. Au Parlement, de trancher.

Contrairement aux deux précédents journaux, L’Avenir s’intéresse à la rencontre entre les chefs d’Etat afric   ains et leur homologue américain. Pour le quotidien, cette rencontre sera l’occasion indiquée pour l’afro-américain Barack Obama, doublé de premier président noir au pays de l’Oncle Sam, de battre le rappel des troupes de « ses frères » tant il a été longtemps pris à partie de n’avoir rien fait pour l’Afrique.

L’Avenir estime que cette rencontre sera aussi l’occasion indiquée pour son homologue Joseph Kabila de vanter les progrès tous azimuts de son pays post-conflit et surtout de marteler que la RDC est un Etat de droit où chaque institution se limite à faire, en toute indépendance, rien que ce qui est en son pouvoir.

Pour le journal, figurer parmi les convives du plus puissant président de la planète est un motif de fierté et même d’orgueil, voire de légitimité. Les indésirables et autres « personae non gratae » par Washington ne seront pas de la partie pour une raison ou une autre, fait remarquer le confrère indiquant que 47 chefs d’Etat sont invités. L’Afrique compte 54 pays.

De son côté, Forum des As s’intéresse aux suites de la dernière attaque contre le camp Tshatshi à Kinshasa. Attaque qui a causé officiellement la mort de 8 personnes dont 7 assaillants.

Au cours d’une conférence de presse tenue mercredi 30 juillet, la Voix des sans voix a déploré qu’il y ait eu mort d’homme, aussi bien du côté de civils que des militaires dont un soldat de la Garde républicaine, découpé à la machette selon certaines informations, écrit le confrère.

Quant à l’action elle-même, c’est-à-dire, la tentative d’infiltration d’un camp considéré comme une forteresse imprenable de toutes les unités des FARDC vu qu’il est la base de la Garde républicaine, le fleuron des forces armées. On ne comprend pas que des individus sommairement armés aient pu s’y infiltrer et opérer sans avoir été détectés par d’innombrables Services de renseignements civils et militaires qui pullulent dans la ville de Kinshasa, lit-on dans les colonnes du journal.

La VSV demande instamment au gouvernement de s’expliquer devant la nation sur cette attaque qui sort de l’ordinaire, indique le confrère.