Cette enquête est menée à plus de 500 kilomètres de Mbandaka par une
commission mixte Monuc-auditorat supérieur militaire-Avocats Sans Frontières. Elle concerne
les viols commis sur près de 200 femmes et jeunes filles pendant la guerre en 2003 par
l’ex-branche armée du MLC. Mais déjà, les dossiers des présumés auteurs sont en instruction
dans la capitale de la province.
Le colonel Gaston Shomari, auditeur
supérieur militaire de l’Equateur affirme que 12 présumés auteurs des infractions sont déjà
aux arrêts. La commission est à la recherche d’autres éléments de preuve sur terrain. «Le
sort de chaque accusé est fixé par la loi et il faudra attendre le jugement», a-t-il
indiqué.
L’ONG Avocats Sans Frontières/Belgique assiste gratuitement les victimes de
ces viols dans la procédure.