«La République Démocratique du Congo a intérêt à réussir sa transition», a déclaré José Manuel Barroso devant le parlement de transition. Arrivé lundi à Kinshasa, le président de la Commission européenne s’est auparavant entretenu avec le président Joseph Kabila et les quatre vice-présidents de la République.
M. Barroso a indiqué que la communauté européenne n’a cessé de travailler inlassablement aux côtés de la RDC afin de ramener la paix et la stabilité dans la région. Il s’est réjouit de l’aboutissement de tant d’efforts diplomatiques et financiers à l’organisation du dialogue intercongolais et la signature de l’Accord global et inclusif sur la transition.
«Avec l’adoption de la Constitution de la transition et l’installation du gouvernement en juillet 2003, la période de transition a pu finalement démarré. Cet accord et cette constitution, fruit des négociations difficiles et parfois tendues, confient au parlement la tâche historique de mener à bien la transition dans les délais bien définis», a déclaré le président de la Commission européenne. Pour lui, l’opportunité donnée par l’Accord global et inclusif est unique. Mais il a reconnu que tout est à reconstruire au Congo, après plus de 30 ans de mauvaise gouvernance.
«Tout le monde doit maintenant se fixer sur l’objectif principal pour que le processus électoral se déroule d’une façon paisible et dans les meilleures conditions possibles, a-t-il interpellé la classe politique congolaise. Et de mettre en garde ceux qui oeuvreraient contre cet objectif par la fraude, par l’instigation à la violence ou par la haine ethnique. « Ceux-là seront rejetés par la communauté internationale et seront rendus responsables devant l’histoire d’une faillite d’un processus qui se met en place», a-t-il martelé.







