Dans un rapport publier mardi à Londres, cette ONG internationale
accuse certaines entreprises américaines, anglaises et israéliennes de continuer à vendre
des armes aux milices et autres groupes armés, responsables de violation des droits de
l’homme à l’Est de la RDC. Et ce, malgré l’embargo décrété par l’Onu dans la région. Par
conséquent, Amnesty International préconise la mise en place d’un traité sur le transfert
des armes dans les Grands Lacs, rapporte radiookapi.net
Dans son rapport, Amnesty
international affirme que des stocks d’armes sont transportés depuis de nombreux pays. Il
s’agit notamment des Etats-Unis, du Royaume Uni, d’Israël, de la Russie et d’autres pays de
l’Est. Direction : la région des Grands Lacs. Le rapport met en cause des vendeurs d’armes
et autres intermédiaires et entreprises de transport engagées dans ce trafic qui déstabilise
le processus de pacification dans cette région.
Selon cette ONG internationale, des
armes sont livrées aux gouvernements de la République Démocratique du Congo, du Rwanda, de
l’Ouganda pour être distribuées ensuite à des groupes armés et milices à l’Est de la RDC.
Ces derniers sont impliqués dans des atrocités et violations flagrantes des droits de
l’homme.
Amnesty International estime que si la communauté internationale, les
Nations Unies et les pays des Grands Lacs ne mettent pas fin à la prolifération d’armes, le
processus de paix dans cette région risque de s’effondrer, avec des conséquences
désastreuses pour la population. Aussi lance-t-elle un appel à la communauté internationale
pour la mise en place d’un traité international sur le commerce des armes. Ce traité aurait
pour objectif de contrôler avec rigueur le transfert de toutes les armes classiques et
d’empêcher qu’elles servent à perpétrer de graves atteintes aux droits humains.








