A la
37e brigade des FARDC basée à Gbadolité, au Nord de la province de l’Equateur, le contrôle
des effectifs militaires est mis en mal par de nouveaux recrutements. En effet, rapporte
radiookapi.net, des civils parmi lesquels des charretiers, se font recruter pour remplacer
les militaires fictifs et gonfler ainsi les effectifs. Une pratique que décrie la
population.
Les habitants de Gbadolite affirment qu’ils ont vu des charretiers alignés
parmi les militaires de la 37e brigade pendant le contrôle des effectifs. L’un des habitants
dénonce cet acte : «Les charretiers se sont faits enrôlés pour devenir militaires. On
donne à chacun une tenue militaire et on l’inscrit pour compléter la liste… En tout cas, ça
nous étonne. Beaucoup de personnes se sont inscrites. On leur a donné une chemise, à tour de
rôle, pour la photographie.»
En réalité, ces nouveaux recrutements ont pour
finalité de compléter les effectifs de cette brigade, avouent les habitants. Une supercherie
pour justifier le fonds destiné à la paie des militaires.
Pour sa part, le colonel
Menzu, commandant de la 37e brigade, dément une telle pratique. Il affirme que ces
militaires sont ceux qui ont raté le contrôle physique et ont suivi à Gbadolite pour se
faire enregistrer.
Après Gbadolite, la délégation de contrôle dépêchée par Kinshasa
vient de quitter Gemena pour Zongo via Libenge pour la même mission.







