L’opération de recensement des militaires du camp de brassage de Mushaki a démarré mardi dernier. Mais un couac est à signaler: beaucoup de désertions parmi les 3 500 soldats à brasser dans le cadre de la future armée congolaise, a rapporté radiookapi.net
Cette opération de recensement concerne environ 3 500 militaires venus de différents groupes armés. Elle consiste à délivrer une carte d’intégration dans la nouvelle armée. C’est la structure militaire d’intégration (SMI) qui s’occupe de cette opération.
Selon major Ngoma de cette structure, ce travail est une exigence du gouvernement. «D’ici le mois d’octobre, nous devons offrir au pays autant de brigades possibles», précise-t-il.
Le processus de brassage a pris du retard sur le calendrier initial. Prévu pour 45 jours, il dure cinq mois. Des raisons logistiques ont été évoquées par le vice-ministre de la Défense Mohamed Bule, de passage à Goma le week-end dernier, pour justifier ce retard.
Conséquence: de nombreux cas de désertion ont été enregistrés. Les responsables du centre parlent de 750 cas, tandis que les militaires de rangs, eux, soutiennent le nombre de 1 200 déserteurs, soit deux fois plus.