C’est le deuxième chef de l’Etat élu démocratiquement. L’événement intervient au terme de douze ans d’une transition émaillée des conflits inter-ethniques.
Ce sont les sénateurs et les députés des deux chambres du parlement burundais qui ont élu ce matin, par voie des urnes, le nouveau président de la république pour un mandat de cinq ans. Le scrutin a eu lieu au palais du Congrès de Kigobe, à Bujumbura.
L’heureux élu, Pierre Nkurunziza, président de l’e- mouvement rebelle des Forces pour la défense de la démocratie (FDD) était candidat unique. Il l’a emporté au premier tour avec 91, 52% des voix, sur 166 votants. Selon la Constitution, pour être élu, le candidat doit obtenir deux tiers des voix, soit 108 voix dans un parlement de 166 membres.
Le processus électoral burundais a débuté le 28 février dernier par l’adoption de la constitution. Le 03 juin dernier, les Burundais ont élu les conseillers communaux et les députés. Fin juillet, les conseillers communaux ont voté les sénateurs en raison de deux sénateurs et de deux ethnies par province.
A leur tour, ceux-ci élisent le président de la République. C’est ce qui vient d’être fait ce vendredi.







