Tous ces exploitants possèdent des titres d’exploitation dûment obtenus des autorités administratives provinciales et locales, signale radiookapi.net. Le chef de division des Mines donne plutôt raison à la société canadienne.
Ces concessions aurifères sont situées à Salambila, dans le territoire de Kabambare. La société BANRO a acquis les titres pour une exploitation industrielle. En conséquence, les nombreux exploitants artisanaux qui y opéraient sont appelés à arrêter leurs activités.
Ce qui les a mis en colère. « Je regrette, BANRO m’a ravi mon puits, j’ai pourtant tous mes documents en règle livrés par le chef de division des Mines à Kindu », accuse un exploitant artisanal.
rnContacté à ce sujet, l’intéressé, le chef de division des Mines, Omari Ombadelo, a été formel. « C’est normal lorsqu’une société a ses carrés miniers ou ses concessions, qu’il n y ait aucune autre personne qui puisse présenter d’autres documents en superposition de documents délivrés par le ministère des Mines à Kinshasa », a-t-il rétorqué. Pour Omari Ombadelo, ces concessions ont été ouvertes par le passé à l’exploitation artisanale parce qu’elles étaient abandonnées. « Aujourd’hui que BANRO est autorisée par Kinshasa pour exploiter ces concessions, il est normal que tout le monde puisse déguerpir », a-t-il tranché