Les
premiers éléments de cette brigade sont arrivés au chef-lieu du district de l’Ituri ce
dimanche 28 août, en provenance du Nord-Kivu. Ici, indique radiookapi.net, les agences
humanitaires, la Monuc et les FARDC ont mis en place des structures d’accueil appropriées
pour les mettre en quarantaine afin d’éviter toute contamination de la population locale. Le
choléra a fait 21 morts parmi les 4 000 éléments de cette brigade.
Ces
militaires et leurs familles sont cantonnés dans un site aménagé par la Monuc à Rwampara, à
environ dix kilomètres de la cité de Bunia. Deux emplacements sont prévis dans ce site :
l’un pour les malades, l’autre pour les individus sans symptômes.
Le personnel
médical sur place offre un kit et des conseils pratiques pour éviter la maladie. Par contre,
rien n’est encore fait pour la restauration de ces militaires. « Nous avons réuni des
moyens médicaux. Nous devons isoler ces gens supposés infectés. Un problème se pose
maintenant : ils doivent avoir à manger. S’ils n’ont pas de nourriture, comment voulez-vous
que nous les civils nous puissions maîtriser des militaires affamés avec leurs familles
? », s’interroge le docteur Nonema, médecin superviseur de l’Ituri. Si rien n’est fait,
tous les efforts des humanitaires seront nuls, fait-il remarquer.
Le site de
Rwampara attend 6 000 personnes. Déjà sur la route de Bunia, cinq nouveaux cas ont été
déclarés. La période d’incubation du choléra est de cinq jours.