De moins à moins de taxis à Mbuji-Mayi

Les taxis deviennent de plus en plus rares dans les artères de capitale du Kasaï-Oriental. Des arrêts de bus sont remplis de monde en quête d’un moyen de déplacement. Les chauffeurs de taxi se plaignent des tracasseries dont ils seraient victimes de la part des policiers routiers. Ce qui, indique radiookapi.net, explique la rareté de taxis en circulation.

Depuis trois jours, les taxis se font rares à Mbuji-Mayi. Il faut au minimum 45 minutes d’attente pour attraper un moyen de transport. Les rares taxis qu’on peut trouver sont soit pleins de monde, soit déjà pris en location.
Et pourtant, la situation ne devrait pas être celle-là, vu le grand nombre de taxis dont regorge la ville.

Mais voilà. Nombre de transporteurs préfèrent parquer leurs engins à cause de tracasseries policières. «Les policiers de roulage ne tiennent pas compte de documents. Si vous ne les avez pas, on vous arrête et vous payez. Si vous êtes en règle comme moi, on invente des motifs pour vous emmener auprès de leur chef. En tout cas, nous en avons assez», se plaint un chauffeur de taxi.