Selon radiookapi.net, citant le commandement militaire du Sud-Kivu, ces
officiers, tous des Mai-Mai, sont accusés de violation du règlement militaire et d’avoir
commis des infractions de droit commun.
Tous ont le grade de colonel. Il s’agit de
Baleke, de la 111e brigade, Cibalonza et Nakiliba, de la 106e brigade et ainsi que du
colonel Alonda.
Le premier est accusé d’avoir transformé sa résidence privée en un
cachot où il séquestrait les gens. Quant aux deux suivants, Cibalonza et Nakiliba, il est
reproché à l’un, d’avoir braqué son armé sur une personne, dans un débit de boisson, à
l’autre, sa collaboration avec les rebelles hutu rwandais.
rnLe commandant de la 10e
région militaire, le général Agolowa n’a pas fourni plus de détails sur ces accusations
pour le moment. Mais, l’on signale que des organisations des droits de l’homme de la place
avaient plus d’une fois dénoncé les exactions que commettaient ces officiers et leurs
hommes sur la population.








