EPSP : Jean-Pierre Bemba ouvre des négociations avec les enseignants

Rien n’a filtré de ces entretiens ouverts le lundi 12 septembre à la

commission gouvernementale économique et financière, note radiookapi.net

Mais l’absence

du Synecat (syndicat des écoles conventionnées catholiques) et de Syeco (Syndicat des

enseignants du Congo), les deux syndicats à l’origine du mot d’ordre de grève fait planer le

doute quant l’aboutissement des négociations. Ces derniers exigent de négocier seuls avec le

gouvernement sans la présence d’autres syndicats.

« Il est de notoriété publique

qu’il n y a que le Syeco et le Synecat qui avaient décrété la non reprise du travail dans

le secteur public de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel et sur mandat de

leurs affiliés au cours de différentes assemblées générales tant à Kinshasa qu’en provinces.

Il serait mal venu de négocier avec d’autres syndicats, qui n’ont rien à avoir avec

l’action qui se passe sur terrain et représentent au fait l’employeur qu’est l’Etat parce

que ces syndicats sont dirigés par les chefs d’établissements, les inspecteurs », a

déclaré .Jean-Pierre Kimbuya, secrétaire national de Syeco.

Pour lui, les véritables

représentants des enseignants ne sont pas représentés à ces négociations. « Nous avons

claqué la porte parce que ces négociations commencent sur fond de crise, toutefois, nous

sommes disposés à discuter franchement avec le gouvernement de telle manière que

l’enseignant trouve son compte », a-t-il conclu.
rnPour sa part, Désiré

Tshibuabua, président national de la Fenaco, l’un des syndicats présents à la table des

discussions, a affirmé que les négociations se sont ouvertes dans un climat de

sérénité.