C’est le bilan de deux opérations menées par la Mission des Nations Unies au Congo (Monuc) après la série de désertions enregistrées ces deux dernières semaines au sein de cette région militaire, précise radiookapi.net
Ainsi, plus ou moins 500 éléments ont été ramenés à Goma pour poursuivre le processus d’intégration de l’armée nationale. A la même occasion, la Monuc a récupéré près de 500 armes de guerre. Mais après évaluation de la situation sur le terrain, il s’est avéré que la plupart des soldats ont été manipulés par les chefs des troupes. Il n’ y a donc pas eu de désertions militaires consenties, a annoncé le porte-parole militaire de la Monuc, le lieutenant colonel Thierry Provendier.
rn« Les soldats en eux-mêmes, c’est-à-dire la grande majorité des troupes qui ont déserté, entre guillemets, ne savaient pas exactement ce qu’ils étaient en train de faire. On peut parler d’une manipulation de la part de certains officiers », a-t-il indiqué. Mais le lieutenant colonel Provendier a dit ne pas connaître les motivations de ces officiers.
Il a cependant fait savoir que son institution a apporté un soutien à la 8e région militaire des FARDC. Elle a mené deux importantes opérations dans le secteur de Ntongo où elle est entrée en contact avec la majorité des soldats déserteurs. Ceux-ci ont été persuadés de revenir dans leurs camps respectifs d’origine pour poursuivre le processus du brassage.
« Il reste évidemment quelques petits groupes isolés et ceux-ci ne représentent en aucun cas une menace pour la sécurité des habitants de Goma », a rassuré l’officier de la Monuc.








