C’est le résultat d’une tripartie RDC-Rwanda-Ouganda tenue le 16 septembre dernier à New York, signale radiookapi.net. Les trois pays de la région des Grands Lacs ont décidé, avec l’appui de la communauté internationale, de barrer la route à tous ceux qui seraient tentés de perturber le processus de paix en cours en République Démocratique du Congo.
Parmi eux, Laurent Nkundabatware et Jules Mutebusi aujourd’hui recherchés par la justices congolaise. Selon Antoine Ghonda, ambassadeur itinérant de Joseph Kabila, les trois pays voisins, la RDC, le Rwanda et l’Ouganda, sont tombés d’accord pour que ces anciens officiers des FARDC ainsi que tous les autres fauteurs des troubles dans la région soient mis hors d’état de nuire.
Selon l’ambassadeur itinérant de Joseph Kabila, Antoine Ghonda, cette rencontre a été modérée par les Etats-Unis, au nom de la communauté internationale. Pour la RDC, cette tripartite ne devait pas se limiter au problème des FDLR, a-t-il souligné. Il était question d’évoquer tous les autres mouvements révolutionnaires et des miliciens opérant au Sud et au Nord-Kivu ainsi que dans l’Ituri.
« Nous avons demandé aussi à la communauté internationale, à travers la modération américaine, d’exercer suffisamment des pressions pour que ces différents mouvements puissent se conformer aux exigences de la paix », a indiqué Antoine Ghonda.
Jusque là, a-t-il enchaîné, la position de la communauté internationale était vague par rapport aux cas Laurent Kunda, Jules Mutebusi et d’autres chefs des milices en Ituri.
rn« Mais pour la première fois, on peut dire sans ambages, que nous sommes tout à fait rassurés parce que la communauté internationale a décidé finalement de prendre ce problème à bras le corps », a déclaré la même source.
rn« Elle a bien compris que si le processus congolais doit aller jusqu’au bout, si on doit organiser les élections, ça ne sera pas avec ces officiers félons ni avec ces personnes qui pensent qu’elles peuvent indéfiniment continuer à se moquer et du gouvernement congolais et de la communauté internationale », a enchaîné l’ambassadeur Ghonda.
rnAu niveau du Rwanda, de l’Ouganda et de la RDC, l’épée de Damoclès reste suspendue sur tout celui qui serait tenté de perturber le processus de paix dans la région des Grands Lacs. « Il sera sanctionné », a-t-il conclu.