La décision de démilitariser cette cité minière a été prise ce mercredi 5 octobre à Lubumbashi par le Conseil de sécurité du Katanga. Elle vise à casser l’appui des militaires aux creuseurs clandestins du périmètre de la société Tenke Fugurume Mining. Désormais, seule la police des mines est autorisée à opérer dans ce secteur, rapporte radiookapi.net
La situation sécuritaire dans le périmètre de Tenke Fugurume a défrayé la chronique ces derniers temps. Des militaires basés sur le lieu ont arrêté les agents de la police des mines commis à la sécurité des installations de la société.
Cette opération illégale avait pour but de faciliter le travail des creuseurs clandestins. Ceux-ci opèrent dans le périmètre d’exploitation de la société. Des policiers avaient réussi néanmoins à libérer leurs collègues. Depuis, les rixes de ce genre sont devenues monnaie courante entre les deux corps (l’armée et police). Des civils ont même perdu la vie dans ces guéguerres.
Pour les autorités provinciales, il faut agir vite pour prévenir un affrontement généralisé entre policiers et militaires. Des sources affirment que cette décision du Conseil de sécurité du Katanga vise aussi à sécuriser la route Likasi-Kolwezi. Pour certains, les coupeurs de route sur cet axe ne seraient autres que des militaires du 614e bataillon et dans une certaine mesure ceux de la brigade de développement.
Reste à voir comment les autorités provinciales vont appliquer la mesure. Car, Tenke Fugurume constitue un eldorado pour ces militaires en quête du gain facile.








