Les dirigeants des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda pourront être frappés d’une série de sanctions par la communauté internationale en vue de pousser ce mouvement rebelle à quitter le territoire congolais. La réunion de la tripartite RDC-Rwanda-Ouganda prévue au cours de ce mois d’octobre à Kampala, se penchera sur cette option, rapporte radiookapi.net
Selon le représentant spécial du secrétaire général des nations Unies en République démocratique du Congo, William Swing, la commission de cette tripartite est en train d’examiner les sanctions à appliquer contre les responsables politiques et militaires des FDLR, notamment ceux se trouvant en Europe.
Le refus d’octroyer à ces dirigeants les visas, l’embargo médiatique et le gel de leurs comptes bancaires, telles sont, entre autres, autant des mesures que la tripartite RDC-Rwanda-Ouganda se prépare à proposer à la communauté internationale.
William Swing qui est actuellement en séjour à New York, aux Etats-Unis, a indiqué que ces sanctions viendraient s’ajouter aux actions politiques, juridiques et militaires exercées sur le terrain en vue de persuader les FDLR à renter au Rwanda.
Au plan militaire, le chef de la Mission des nations Unies au Congo a rappelé que des opérations conjointes FARDC-Monuc se déroulent dans les deux Kivu afin d’emmener les rebelles hutu à quitter les zones peuplées de l’Est de la RDC et de les convaincre à se mettre dans le programme DDRRR (désarmement, démobilisation et rapatriement).
rnA propos de ce programme, la Monuc a ouvert six centres de transit des combattants hutu rwandais vers le centre de démobilisation dans leur pays d’origine.








