Ces hommes, leurs femmes et enfants avaient récemment quitté les maisons qu’ils louaient pour le port de Brazzaville dans l’espoir d’un retour assuré en RDC. Aujourd’hui, ils sont contraints de camper difficilement au beach après un voyage raté, constate radiookapi.net. Ils n’ont plus d’autre solution que de regagner Kinshasa
239 ex-FAZ, leurs femmes et enfants ont trempé sous la pluie qui s’est abattue jeudi à Brazzaville. Tous étaient fatigués et affamés. D’après le capitaine Ambroise Kunza à la tête du mouvement de retour, les ex-FAZ et leurs familles n’ont plus de ressources pour relancer leur contrat de loyer. Ils n’ont aucune assistance. Pourtant, ils disent avoir lancé un appel à l’aide aux organisations internationales présentes à Brazzaville.
Leurs épouses sont contraintes à la débrouillardise à la cité. Les hommes, eux, font pied de grue. Ils tiennent tous à rentrer au bercail avant les élections.
Entre temps, l’entrée du beach de Brazzaville est transformée en véritable camp des réfugiés. Ici cohabitent amèrement les pleurs des enfants et les vociférations des adultes.
