Interpellation: le rapport final de l’Assemblée nationale sur la table du président de la République

C’est le rapporteur général de la chambre basse du parlement qui a livré cette information à la presse ce mardi. L’interpellation du député Lisanga Bonganga concernait 9 membres du gouvernement. A l’issue de cet exercice, l’Assemblée nationale a fait une critique sévère de l’action gouvernementale. Il appartient désormais au président de la République d’en tirer toutes les conséquences, a dit le rapporteur général à radiookapi.net

«Nous invitons le président de la République, conformément aux dispositions de la constitution de la transition, de mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut», a déclaré d’emblée Raphaël Luhulu. Cette conclusion découle de l’analyse des problèmes posés par l’interpellateur et des réponses données par les ministres interpellés, a-t-il ajouté.

Va-t-on assister à un scénario pareil à celui des ministres suspendus où le gouvernement et l’Assemblée se jetaient la balle? Raphaël Luhulu répond que les deux cas sont différents. La suspension des ministres résultait d’un audit dans des entreprises publiques, tandis que pour le cas présent, il s’agit de l’interpellation sur la politique générale du gouvernement, a-t-il précisé.

D’après l’Accord global et inclusif, le président de la République ne peut révoquer un ministre sans l’aval de sa composante ou de son entité.