Le Bureau des affaires humanitaires de l’Onu en Rdc, Ocha, tire la sonnette d’alarme. La vie de 120 000 déplacés congolais est en péril dans la région troublée du Nord-Katanga. Si aucune aide n’est faite rapidement, le taux de mortalité et de morbidité connaîtra un fort accroissement, prévient un responsable de Ocha à radiookapi.net
Daniel Augustburger, chef intérimaire de Ocha en RDC fait savoir que la situation s’est détériorée au Nord-Katanga depuis juin 2005. La crise humanitaire s’est accentuée en octobre dernier. Ce qui, selon ce responsable, amène aujourd’hui à un chiffre de 120 000 déplacés dans cette région.
M. Augustburger note aussi que l’insécurité est à l’origine du déplacement la population civile, prise en otage par les parties en conflit dans la région située à l’est du parc Upemba. En effet, cette population ne peut aller cultiver la terre. Elle est systématiquement harcelée. A cela, s’ajoute une situation de sécheresse qui a rendu les deux dernières récoltes déficitaires et l’inaccessibilité à l’eau potable, ajoute-t-il.
Dans ce lot de problèmes, le responsable de Ocha épingle une assistance humanitaire difficile à acheminer compte tenu des conditions du terrain. Malgré cela, M. Augustburger rassure: « Toutes les mesures sont prises pour avoir non seulement une meilleure vision de la situation mais aussi pour continuer à assister ces populations civiles.»