Le Comité international d’accompagnement de la transition (CIAT) s’en tient à la date du 30 juin 2006 comme celle devant sanctionner la fin de la transition en République Démocratique du Congo. Au cours d’une rencontre avec la presse tenue vendredi au quartier général de la MONUC, William Lacy Swing l’a fermement signifié à l’intention de la classe dirigeante congolaise, rapporte radiookapi.net
Ainsi, le CIAT demande aux politiciens congolais de respecter le délai du 30 juin 2006 pour la tenue des élections parlementaires et présidentielles avant cette date. D’où l’appel que cette institution lance au parlement de transition afin qu celui-ci transmette sans délai au président de la République la loi électorale pour promulgation.
«En effet, le peuple attend avec impatience les élections. Et tout retard supplémentaire risque de repousser le processus électoral au-delà du 30 juin 2006. C’est pourquoi le CIAT réitère son appel pressant aux dirigeants politiques pour qu’ils respectent les obligations découlant de cet accord et que les élections parlementaires et présidentielles puissent avoir lieu avant le 30 juin 2006», a déclaré à ce propos le chef de la MONUC.
Il a à cet effet mis en garde «contre toute manœuvre dilatoire, d’où qu’elle vienne, et quel qu’en soit le motif, visant à retarder davantage ou à bloquer le processus électoral en cours».
