A Mbuji-Mayi, les candidats députés provinciaux n’ont jusque là pas accès à certains coins de la ville pour battre leur campagne. Il s’agit principalement des communes de Dibindi et de la Muya, situées dans la partie est réputée un zone rouge. Malgré le lancement d’une campagne d’affichage le week end dans la partie ouest et centre-ville, les candidats se disent être sous menaces dans l’autre partie du chef-lieu du Kasaï-Oriental par des jeunes, rapporte radiookapi.net
En effet, depuis le début de la campagne électorale pour les élections provinciales le week-end dernier, la ville diamantifère est pratiquement coupée en deux. A l’ouest, à partir de l’aéroport national de Bipemba, la fièvre électorale est perceptible. Les affiches des candidats rivalisent dans les principales places dans cette partie jusque vers le centre-ville où les grandes artères comme le boulevard LD Kabila et l’avenue Inga sont les plus sollicités. Par contre, de l’autre côté de la ville, à l’est, c’est le calme plat. Ni affiches, ni photos, ni banderoles ne sont encore visibles dans les rues de cette partie de Mbuji-Mayi connue pour son hostilité en la matière. Trois candidats ont déclaré avoir été menacés le week-end par des jeunes inconnus. Ceux-ci leur ont reproché d’avoir voulu apposer leurs affiches de la campagne. Selon le maire de la ville, l’UDPS qui est pointée du doigt décline toute responsabilité pendant toute la durée de la campagne électorale. Un communiqué conjoint mairie/UDPS est d’ailleurs attendu dans les heures qui suivent pour clarifier les choses.
