Plus de 1000 personnes ont fui la localité d’Opienge à cause des affrontements entre les mai mai et les FARDC. Depuis, ces personnes sont abandonnées à leur triste sort dans la cité de Bafwasende. Sans nourriture ni soins médicaux, la plupart de ces déplacés de guerre passent la nuit à la belle étoile ou dans des églises de fortune, rapporte radiookapi.net
L’administrateur du territoire et des ong de droit de l’homme regrettent que le rapport fait aux humanitaires et aux autorités de la Province Orientale à ce sujet reste sans suite. Eparpillés dans plusieurs églises de réveil dans la cité de Bafwasende, à 262 Km au nord-est de Kisangani, ces sinistrés fatigués n’attendent que le rétablissement du calme à Opienge pour regagner leurs terres. Dans l’église Cecafes, communauté des églises au centre de l’Afrique, 300 personnes environ – hommes, femmes et enfants – passent la nuit à même le sol, sans couvertures et sous un toit qui suinte pendant la pluie. La journée, les plus forts vont aider les cultivateurs de Bafwasende aux champs et ramènent le soir chez eux quelques cossettes de manioc et passent ainsi la nuit. Certains enfants malades présentent déjà des signes de malnutrition. Bon nombre de femmes, en quête de survie, quémandent dans les rues de la cité.
Inquiets suite à cette situation, l’administrateur du territoire et quelques ong de droit de l’homme et de développement, surtout celles ayant participé au recensement de ces déplacés, exigent que le gouvernement et les humanitaires interviennent le plus vite possible à Bafwasende. Cela en vue de sauver les vies humaines et d’éviter la catastrophe.
Ces déplacés ont quitté Opienge pour Bafwasende le 11 août dernier et n’ont bénéficié d’aucune assistance depuis, rappelle radiookapi.net
