Les patrouilles mixtes, censées faire de Kinshasa une ville sans armes, ont commencé à circuler le lundi 2 octobre dans la ville. Elles sont composées d’éléments de la police nationale congolaise, de la police militaire des Fardc et des casques bleus de la Monuc. L’Eupol (police européenne) fera office de conseiller technique, suite à la demande de l’Eufor (Force européenne en Rd ), rapporte radiookapi.net
La formation de ces patrouilles fait suite à l’acte d’engagement du 23 septembre 2006, signé par les représentants du président Joseph Kabila et du Vice-président Jean-Pierre Bemba. « Nous circulons aussi bien la journée que la nuit », explique le général Sabiti, Inpecteur provincial de la police nationale de Kinshasa. « Cette patrouille devra entrer dans toutes les rues de la ville », a-t-il poursuivi. « Elle a pour mission particulière d’interpeller et d’arrêter tout militaire ou policier qui circulerait avec une arme dans la ville de Kinshasa. Nous mettons ainsi tout en œuvre pour limiter la circulation d’armes dans la ville. Quant aux civils », a ajouté le chef de la police, « ils ne peuvent porter d’armes. Particulièrement à Kinshasa, on ne délivre pas de permis de port d’armes. Il n’est, par conséquent, pas autorisé à un civil d’avoir une arme. Quelles que soient les circonstances, tout civil sur qui serait trouvé une arme sera interpellé pour détention illégale d’armes de guerre, a conclut le général Sabiti.
