Les agriculteurs du territoire de Businga ne savent pas écouler leurs produits de champs. Ainsi, plusieurs tonnes de maïs pourrissent dans les entrepôts de ce territoire, faute d’acheteurs. Le même scénario s’est déjà produit l’année dernière, rappelle radiookapi.net
La voie fluviale est la seule qui permet aux agriculteurs de Businga d’écouler les produits de leurs champs à Mbandaka et à Kinshasa. Mais depuis la fin de la récolte, aucune flotte commerciale n’a été aperçue dans un port de ce territoire. Ce qui a des conséquences socio-économiques certaines étant donné que la contrée vit dans une situation de quasi enclavement sur le plan des voies de communication routière. En effet, entre Businga et Gemena, la route est inexistante. Aussi, celle qui relie le même territoire à Gbadolite sur 140 Km est si défectueuse que pour parcourir la distance, les rares vieux camions qui l’empruntent ne mettent pas moins de trois ou quatre jours. Face à cette situation, les agriculteurs de Businga lancent un cri de détresse. Déjà l’année dernière, des tonnes de leurs produits agricoles comme le maïs et le haricot ont pourri faute d’évacuation vers les centres de consommation. Et comme l’année dernière, les paysans ne peuvent que se plier au diktat des prix dérisoires de leurs produits que leur impose l’unique preneur, en l’occurrence l’ONG CDI Bwamanda qui opère dans la région.
