Cinq personnes sont mortes mardi au cours d’un éboulement à Kalombela dans le territoire de Dimbelenge au Kasaï-Occidental. Trois corps ont été récupérés tandis que deux autres sont toujours enfuis dans le sol. Une confusion règne suite à l’intrusion des forces de l’ordre qui imposeraient l’exploitation nocturne dans ces mines. Ce qui conduit souvent à des accidents de ce genre, explique radiookapi.net
Cinq hommes ont pris le chemin de la mine de Kalombela, à près de 10 kilomètres de la localité de Bakamba. Malheureusement, tous ont trouvé la mort à la recherche du trésor. Quelques heures après leur entrée, la galerie souterraine où ils se trouvaient a cédé avant que les victimes n’aient réussi à remonter aucun sac de gravier à la surface.
Les gens venus à leur secours ont pu extraire trois corps inertes hier matin. Les fouilles se poursuivent pour retrouver les deux autres corps. Les témoignages recueillis révèlent que cette mine de Kalombela présente un danger permanent. Ainsi, vendredi dernier, un autre éboulement a fait deux morts et plusieurs blessés. Mais les exploitants s’entêtent en bravant tous les risques.
L’inspecteur provincial intérimaire de la police nationale vient d’envoyer une équipe d’enquêteurs sur le lieu du drame. Pour lui, les creuseurs trompent la vigilance de la police pour s’introduire dans les galeries. Le colonel Leboy Mpembe promet de renforcer la capacité de ses éléments pour prévenir des cas d’accident.
