Les travaux de centralisation des plis électoraux sont au point mort au bureau relais de la Cei Kamonia, une cité à 75 kilomètres de Tshikapa, au Kasaï-Occidental. Le groupe électrogène qui alimente ce bureau en électricité a été saisi depuis trois jours par un opérateur économique de la place. Celui ci réclame à la CEI sa dette de 7 250 dollars américains pour le service rendu lors du déploiement des matériels du premier tour des élections, indique radiookapi.net
D’après Salvador Ndanda Musaji, gestionnaire des établissements « Bokosepela », c’est depuis le 20 juillet de cette année que ses camions auraient servi au transport et au déploiement des kits électoraux. Il affirme que la CEI lui devait 7 250 $US. Cette somme n’aurait pas été versée jusqu’à ce jour. Il a ainsi saisi le groupe électrogène de la CEI afin de pousser cette dernière à payer sa dette.
Pour sa part, Augustin Butembo, responsable d u bureau relais de la CEI/ Kamonia trouve que la saisie de ce groupe électrogène perturbe le déroulement des travaux de centralisation des plis dans son bureau… Le travail se fait dans l’obscurité. Pourtant, son bureau doit assurer la centralisation pour 1 000 bureaux de vote et leur transport vers le CLCR à Tshikapa. Il reconnaît cette dette et dit avoir informé sa hiérarchie et saisi les instances juridiques
Par ailleurs, la Ligue paysanne des droits de l’homme condamne l’acte du responsable des établissements « Bokosepela ». Albert Fwamba, président de cette ONG, l’invite à utiliser les voies judiciaires au lieu de se faire justice
