Un millier de démobilisés ont cassé mardi le bureau communautaire de la Conader à coups de pierre, malgré la pluie qui s´abattait sur la ville. Les manifestants réclamaient leur filet de sécurité du mois d´octobre. Les projectiles ont touché également la résidence du responsable de service Celpay, chargé de la paie des démobilisés, indique radiookapi.net
«Ils nous ont demandé de venir toucher tous nos arriérés ainsi que notre décompte final, alors que nous n´avons pas de champ et comptons sur ce filet », explique l?un des manifestants.
Les responsables de la Conader expliquent, quant à eux, qu´il existe un mécanisme pour apurer la solde des tous les démobilisés à la fin de l?année en cours.
Des éléments de la police nationale déployés sur les lieux ont vite été débordés. Alors, les chars de la Monuc sont arrivés en renfort. L´intervention du commandant de la première région navale, le général Yermos Lokole, a pu ramener le calme. Ce dernier avoue que les récalcitrants ont été arrêtés, pour dit-il, leur demander les raisons de leur manifestation. Entre temps, les enquêtes continuent pour identifier d´autres manifestants qui ont cassé le bureau de la Conader.
Pour l´autorité militaire, cette quatrième attaque du bureau de la Conader par les démobilisés constitue un cas de récidive. De ce fait, l´auditorat militaire a reçu l´autorisation d´initier une procédure judiciaire pour les démobilisés récidivistes.
