Flambée des prix sur le marché à Kisangani

Les denrées alimentaires de première nécessité ont pris l’ascenseur ces derniers temps dans la capitale de la Province Orientale. C’est notamment les prix du riz blanc, de l’arachide, de l’huile de palme, du maïs qui ont doublé voire triplé dans les grands marchés de la ville. La forte montée des eaux du fleuve Congo qui empêche les armateurs des ces produits de venir à Kisangani serait à la base de cette surenchère, fait remarquer radiookapi.net

Cette hausse des prix concerne plus particulièrement les denrées alimentaires en provenance des localités situées en aval du fleuve Congo. Ces produits sont acheminés à Kisangani par de grosses pirogues. Mais avec la montée spectaculaire des eaux, les armateurs hésitent d’engager leurs embarcations par crainte de naufrage, constate le gérant du marché UAT, au bord du fleuve.

Par conséquent, les prix des produits de consommation courante ont augmenté, constatent à leur tour les femmes ménagères. A titre d’exemple, un bidon d’huile de palme de 20 litres est passé de 4 000 à 6 000 Fc ; un panier de cossettes de manioc revient actuellement à 3 500 Fc alors qu’il coûtait 800 Fc il y a une semaine. Un gobelet d’arachides s’achète à 200 Fc au lieu de 160 Fc. Le sac de braise et le bois de chauffage sont devenus également rares sur le marché. Toujours à cause de la crue, les marché UAT et Djubu Djubu, les plus importants de la ville, sont inondés et devenus inaccessibles aux vendeuses et aux acheteurs.