Des combats ont repris tôt le matin de ce mardi 5 décembre dans le territoire de Rutshuru, entre les FARDC et des éléments insurgés fidèles à Laurent Nkunda. Ce sont les localités de Runyoni, Jomba et Bunagana, frontalières avec l’Ouganda, qui ont été le théâtre de ces combats. Selon les autorités locales, ces affrontements ont provoqué l’exil d’une grande partie de la population vers l’Uganda voisin. Les responsables de la 8e région militaire confirment cette nouvelle et ajoutent que des renforts ont été envoyés dans le secteur de Bunagana pour tenter de récupérer ces 3 localités, rapporte radiookapi.net
D’après des sources militaires, après la localité de Runyoni, ce sont les localités de Jomba et de Bunagana à la frontière avec l’Ouganda, qui sont tombées sous le contrôle des insurgés fidèles à Nkunda en début d’après-midi. Le bilan des affrontements n’est pas encore connu, selon toujours les mêmes sources, qui indiquent que des renforts ont été envoyés dans le secteur.
Dans l’avant midi ce mardi, les combats avaient baissé d?intensité, mais les militaires de la 9e brigade intégrée affirmaient faire face à des tirs contre leurs positions, notamment dans les collines qui surplombent la cité de Bunagana, à la frontière avec l’Ouganda.
Les habitants des localités occupées et des localités voisines ont fui, pour la plupart, vers l’Ouganda voisin, indique l’administrateur de Rutshuru résident à Bunagana.
Des habitants joints au téléphone affirment que l’attaque de ce jour serait l’oeuvre d’armés qui auraient traversé le parc national des Virunga depuis deux semaines.
Depuis les affrontements entre des insurgés fidèles à Nkunda et des militaires loyalistes dans le Masisi, il y a deux semaines, c’est pour la première fois que des localités du territoire de Rutshuru sont attaquées par des insurgés.