Justice et travail constitueront le cheval de bataille du président élu de la 3e république

Après sa prestation de serment, le chef de l’Etat congolais a, à travers son discours, annoncé les grandes lignes de son programme. Un programme qui accorde une bonne place au travail et donc à la lutte contre la pauvreté, ainsi qu?’à une justice équitable, note radiookapi.net

La bonne gouvernance, la démocratie et le respect des Droits de l’Homme. C’est sur ces trois piliers que Joseph Kabila compte s’appuyer pour gérer l’Etat dans les 5 ans à venir. Il promet pour ce faire de mobiliser tous les congolais en s’appuyant sur les femmes et les jeunes pour déclencher à travers la RDC la renaissance de l’Afrique durant son mandat.

Joseph Kabila promet un vaste chantier qui, sur le plan économique commencerait par la réhabilitation des voies de communication, les infrastructures, les grands projets agricoles, afin d’éradiquer la pauvreté. Ce chantier comprendra aussi la reforme du secteur éducatif mais également l’eau et l’énergie électrique. Le parachèvement de l?armée et de la police a été évoqué, ainsi que la reforme du système judiciaire.

Le premier président de la RDC élu au suffrage universel promet un appareil juridique qui ne sera plus corrompu ou influencé par les plus nantis, ou encore dominé par le népotisme. Joseph Kabila promet encore, sur le plan de la justice, un combat contre l’impunité, l’intolérance et l’immoralité politique. Face à ces attitudes, Joseph Kabila a lâché : « Finie la recréation ». Il promet donc la prison à tous les fauteurs de troubles et autres terroristes urbains, comme ceux qui créent l’insécurité à l’Est du pays. Par ailleurs, il promet de respecter le statut de l’opposition politique dont il attend une attitude responsable.

« L’administration publique devra être reformée, a ajouté Joseph Kabila, afin de créer des emplois ». Il promet une diplomatie de développement à la place d’une simple représentation, et le renforcement de la coopération régionale.

Pour finir, le président congolais annonce la nomination, dans les tous prochains jours, du premier ministre, suivi de la mise en place du bureau définitif de l’assemblée nationale et des assemblées provinciales et locales. « car, dit-il, son investiture n’est qu’une étape dans l’installation des nouvelles institutions de la 3e république ».

Enfin, signale radiookapi.net, une absence a été remarquée. C’est celle du vice-président Jean-Pierre Bemba.